La Scène Dans Ad Astra Où Brad Pitt S'Incruste Dans Le Vaisseau Sur Le Forum Blabla 18-25 Ans - 20-05-2022 21:36:03 - Jeuxvideo.Com

Contournant toutes les attentes légitimes du grand public, James Gray nous emmène dans des zones inexplorées par le cinéma, soit une sorte de néant narratif qui est la traduction immédiate de notre condition humaine. Une quête qui ne peut déboucher que sur le vide… Alors que le personnage de Brad Pitt se rapproche peu à peu de son paternel, ce dernier ne cesse de se dérober à lui. Symboliquement, il s'agit bien entendu d'une quête métaphysique d'un homme à la recherche de son Géniteur éternel, à savoir Dieu. De manière audacieuse – surtout au cœur d'un monde à nouveau obnubilé par la religion – James Gray ose tourner une œuvre profondément athéiste. Il signe ainsi un film profondément dépressif où l'homme Brad Pitt constate sa solitude, symbole d'une Humanité se retrouvant seule face au vide absolu de l'Univers. Bouleversant par petites touches impressionnistes, Ad Astra est donc une œuvre courageuse qui se niche parmi les grandes réussites d'un genre décidément toujours aussi étonnant.

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Je lui ai envoyé et, en quatre jours, elle m'a écrit le texte et c'était plié. C'était super fluide. Koudlam, c'est un artiste que j'aime beaucoup, je le fantasmais un peu pour ses morceaux R'n'B du futur. Donc je lui ai envoyé un son et il l'a retravaillé de manière à ce qu'il s'intègre dans un style cloud rap et électro. Le rendu est superbe. Enfin, avec Krampf, c'était logique. C'est d'ailleurs avec ce morceau que l'album s'ouvre. Ad Astra (2022) de Maud Geffray, disponible sur toutes les plateformes.

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Sans se défaire de l'élégance et de la mélancolie qui teintent ses précédents films, James Gray poursuit son exploration des relations familiales dans une quête sidérale sidérante. L'une des premières réjouissances offertes par Ad Astra, n'est-ce pas d'abord que le très torturé James Gray l'ait bel et bien fait? Une fois passée la magistrale ouverture, qui nous transporte au sommet d'une immense antenne Terre-espace propre à filer un vertige jusque-là jamais éprouvé dans une salle obscure, s'impose l'idée que, quoique puisse réserver le reste du film, le cinéaste américain, découvert dans ses explorations de la pénombre et de l'intime new-yorkais (Little Odessa, The Yards, Two Lovers…) puis suivi jusqu'au cœur de l'Amazonie (The Lost City of Z), n'a pas flanché devant son pari spatial. Les scènes époustouflantes s'enchaînent les unes après les autres, empreintes de l'élégance et de la mélancolie du cinéaste, et ce qu' Ad Astra apporte au canon - car nombre de comparaisons s'imposent, de Gravity à 2001, d' Interstellar à High Life –, c'est une incroyable qualité de présence.

Quelques invraisemblances sont tout de même à déplorer On peut toutefois regretter quelques petites scories au sein d'un ensemble très cohérent. Certaines péripéties semblent assez invraisemblables et le cinéaste succombe à quelques erreurs habituelles comme celle des sons diffusés dans l'espace. Toutefois, il s'agit de quelques concessions compréhensibles et excusables au vu du budget dépensé pour mettre sur pied une œuvre aussi difficile d'accès et peu vendeuse. En l'état, il s'agit du plus beau film de son auteur qui entre définitivement dans la cour des grands en livrant son œuvre la plus mature à ce jour. Le site officiel du film Critique: Virgile Dumez Les sorties de la semaine du 18 septembre 2019 Voir en VOD Box-office: Véritable bide au box-office mondial, Ad Astra a divisé le public, comme la plupart des œuvres de James Gray. Loin des démarrages des blockbusters de S. F. estivaux, le film de la Twentieth Century Fox, finalement lancé par Disney, n'a pas eu la force contemplative espérée par certains ni même les éléments d'action souhaités par d'autres.