Le Souffleur À La Lampe

Précision auteur LA TOUR: Vic-sur-Seille, 1593; Luneville, 1652 Mesures Hauteur (en cm) 61; L. (en cm) 51; Hauteur avec cadre (en cm) 83; L. avec cadre 72; Epaisseur (en cm) 6 Précisions inscriptions Signature en haut à droite: DeLaTour F Historique Par son format et son iconographie, cette oeuvre apparaît comme l'un des rares exemples de la production de l'artiste destinée à la clientèle privée. Comme d'autres sujets similaires - la fillette au brasero ou le souffleur à la pipe -, ce type de tableaux semble avoir été répandu à l'époque, comme en témoignent les inventaires lorrains du XVIIe siècle et l'existence de copies tardives. Apparu à Venise au XVIe siècle, ce thème est fréquent chez les caravagesques nordiques des années 1610-1620 à qui La Tour emprunte l'essentiel de son répertoire. Ce sujet se prête volontiers à des effets saisissants de clair-obscur caractéristiques des célèbres tableaux nocturnes du peintre lorrain: émergeant de l'obscurité, la figure aux joues gonflées est partiellement éclairée par les lueurs rougeoyantes d'une braise, la main et les vêtements étant simplifiés de manière quasi géométrique.
  1. Le souffleur à la lampe du
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Le Souffleur À La Lampe Du

Georges Dumesnil de La Tour est né en 1593 à Vic-sur-Seille, près de Metz, en Lorraine, dans une famille de boulangers. Il est mort le 30 janvier 1653 à Lunéville en Meurthe-et-Moselle d'une épidémie qui emporta aussi sa femme et son valet. Sa période de formation est très mal connue car il n'existe que très peu de documents le concernant. Les jeunes peintres de l'époque souhaitaient tous aller à Rome et partaient parfois en groupe vers la capitale italienne. Certains historiens supposent que de La Tour a fait le voyage de cette manière. Il aurait pu alors voir les œuvres du réalisme baroque de Caravage dont les clair-obscur inspireront ses tableaux. Selon d'autres historiens, il n'a jamais été à Rome et son caravagisme proviendrait des hollandais Gerrit van Honthorst (1590-1656) et Hendrick Terbrugghen (1588-1629) appartenant à l'école caravagesque d'Utrecht.

Le Souffleur À La Lampe

a iGeorges de La Tour Le_souffleur_à_la_lampe Dijon (1) L'association du feu intérieur à la vie est aussi la théorie de l'époque, qui veut que le coeur contienne une véritable flamme; celle-ci jamais visible, car toute intrusion, tuant l'individu, éteint cette flamme. La preuve de cette flamme, vient de la chaleur qui s'éteint avec la mort. On voit aussi comment l'artsite associe la jeunesse avec des feux naissant, brandons et braises. La naisance et l'enfance sont les premières chaleurs de ce feu intérieur, don de Dieu. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

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