Parcours Actualités Et Revues - Document Image Du Père Dans La Culture Contemporaine : Hommage À André Green | Catalogue Bpi

Article réservé aux abonnés Publié le 22/11/1990 à 00:00 Temps de lecture: 6 min Joël Dor et la fonction paternelle en psychanalyse Tous coupables de l'avoir tué! Il n'y a plus de pères, dit-on. Pour la psychanalyse, il ne peut pas ne pas y avoir de père. Ouvrons «L'Histoire des pères et de la paternité», un savant et bel ouvrage dirigé par Jean Delumeau. D'entrée de jeu, ce dernier aborde une problématique très actuelle: Le père a-t-il un avenir en Occident? (... ) Ne sommes-nous pas les spectateurs - complices ou résignés - d'une paternité éclatée, laquelle peut notamment prendre figure aujourd'hui de paternité différée ou congelable?. Question qui appelle un détour par le passé, une quête interdisciplinaire des origines, un parcours menant de l'âge d'or de la monarchie paternelle à l'âge du soupçon, inauguré par cette sanglante rébellion des fils que constitue la Révolution française. Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de: L'accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée

La Fonction Paternelle En Psychanalyse Paris

L'inventeur de la psychanalyse, Sigmund Freud, postule dès 1923 que le psychisme est constitué de trois instances: le ça, le moi, et le surmoi. Le ça se situe dans l'inconscient, il est le siège des pulsions; le moi et le surmoi sont, tous deux, en partie, conscients et inconscients. Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé: il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu. Qu'est-ce que l'inconscient en psychanalyse? La psychanalyse signifie, littéralement, l'"analyse de l'âme"; de l'âme et par l'âme, faudrait-il même ajouter, pour être encore plus juste. Cette méthode thérapeutique fut initiée dès le début du XXe siècle par Sigmund Freud, son inventeur. Elle postule l'existence d'une réalité psychique, inconnue de soi, qui est cachée à notre conscience mais agit et œuvre à son insu: l'inconscient.

La Fonction Paternelle En Psychanalyse De Jacques Van

L'enfant renonce à ce fantasme imaginaire d'être le Phallus pour sa mère. Pour lui, c'est le père maintenant qui représente le Phallus, qui est l'objet du désir de la mère. Le nom du père n'est pas que séparateur. Il recouvre aussi le réel, le vide, il est porteur du désir, le père imaginaire qui construit l'idéal du moi. La fonction paternelle amène donc le jeu des identifications, la différence des sexes et des générations. Présence privatrice, le père est donc identifié comme celui qui porte la loi, médiatisée par la mère: « Elle est celle qui le pose comme celui qui lui fait la loi » dit Lacan (« Les formations de l'inconscient » séminaire du 22/01/58). Il est ainsi élevé à la dignité de père symbolique. Le père est structuralement tiers uniquement parce que le phallus est l'élément signifiant qui lui est attribué. Le père n'est pas un objet réel, il est une métaphore. Cette fonction est à proprement parler, le signifiant symbolique Nom-du-Père. (Extraits de « Tout ce que tu fais pour la personne sans la personne, tu le fais contre la personne » J. Godebski, L'Harmattan 2015) Ouvrage de J. Godebski Des vidéos prises sur le vif des ateliers et conférences sont disponibles sur la chaîne: Jean Godebski – You Tube

Ses signes nous parviennent à travers les lapsus, les rêves, voire divers symptômes. L'inconscient psychique est, ainsi, cette partie cachée de nous-mêmes, rebelle à l'observation directe, et que l'on ne perçoit qu'au travers de ses effets au quotidien. De fait, Freud a élaboré deux théories successives de l'inconscient. Confronté aux limites de sa première conception, celle qui divisait conscient, préconscient et inconscient, le psychanalyste autrichien en a proposé une seconde, selon laquelle trois instances sont présentes en l'Homme: le ça, le moi, et le surmoi. Toutes trois régissent nos comportements, qu'ils soient conscients ou inconscients. Une phrase illustre bien la façon dont affleure cet inconscient, pour Freud comme pour Sartre - deux penseurs dont les vues n'ont pourtant pas toujours intimement convergé -: "Il n'est pas un goût, un tic, un acte humain qui ne soit révélateur". Et donc, qui ne possède un sens... Quelles sont les relations entre le ça, le moi et le surmoi? Freud mentionne pour la première fois le Surmoi (en allemand, Über-Ich) dans son article paru en 1923, Le Moi et le ça.