Commentaire Luc 6 39 42 Reflection

Nous sommes de tous les camps bien sûr, et c'est en nous que passe le fer de la parole évangélique. Car toi seul, Seigneur, voit clair en nous. « Que veux-tu que je fasse pour toi? » (*) demandes-tu à l'aveugle, comme si cela n'allait pas de soi. « Seigneur, fais que je vois! ». Ne crains pas de mettre de la boue sur mes yeux, de la nuit sur ma nuit, pour déchirer le voile qui enferme mon cœur. Fais que je vois comme toi tu vois. Fais que je pleure pour voir plus clair. Fais que mon cœur saigne quand l'autre souffre silencieusement du dedans. Commentaire luc 6 39 42 kjv. Fais que je vois ton temple dans le corps de mon frère. SOEUR ANNE LECU- SITE: SIGNESDANSLABIBLE y a ceux qui tâtonnent pour avancer, la vue basse, mais dont le cœur sait reconnaître la justesse du ton, la bonté cachée derrière une rudesse pudique, le feu sous la cendre. Il y a ceux qui préfèrent l'ombre à la lumière, pour se cacher car ils croulent sous la honte, et leur poutre est trop lourde à porter. y a les voyants, ceux dont le regard éclaire l'invisible par leur bonté.

Commentaire Luc 6 39 42 Niv

Aux racines de la bonté Cette parabole des arbres et des fruits, bons ou mauvais, indique aux disciples la nécessité de plonger leurs racines dans la bonté même de Dieu afin de ne pas devenir mauvais. Leurs actes bons témoignent de leur bonne formation, de leur bonne croissance à la sève de la Parole du Maître. Figues et raisins évoquent les fruits de la terre promise, d'une terre donnée par Dieu. « Enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère. » Luc 6, 42 | Méditations bibliques | Photos de Véronique Belen. Ils ne sont donc pas seulement les signes d'un effort du seul disciple mais reflètent en eux-mêmes la grâce du Seigneur. Le figuier et la vigne Je ne sais si l'on peut encore filer la métaphore en voyant dans le figuier le symbole biblique de la parole de la Loi et comme celui du peuple de l'Alliance dans l'évocation de la vigne. Dans ce cas, le choix de ces deux arbres est intéressant car il oriente le comportement du disciple non seulement vers une bonté de principe mais vers un témoignage théologal et pastoral. Son action rend visible ce qu'a pu produire en lui la Parole de Dieu que vient accomplir Jésus (4, 21) et la nouvelle Alliance révélée à sa Passion (22, 18-20).

Et c'est bien ainsi d'ailleurs que procède l'amour de Dieu, comme le souligne Jésus: « Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants ». Jésus ose parler de récompense. Mais où est, alors, la gratuité? La gratuité demeure entière, car la récompense dont parle Jésus n'est pas un un nouvel avoir, mais un supplément d'être. Nous ne pouvons pas ne pas la vouloir de toutes nos forces, car elle consiste à « êtres fils du Très-Haut ». Plus nous aimons Dieu pour lui-même, et plus nous sommes confortés dans notre autonomie de fils. Plus nous aimons nos frères pour eux-mêmes, plus grandit en nous la ressemblance à notre Père. Cette ressemblance n'est pas une récompense à laquelle nous pourrions renoncer, mais le sens et le but de notre vie sur terre. C'est même l'amorce en nous de la vie éternelle. Fr. Commentaire luc 6 39 42 niv. Jean-Christian Lévêque, o. c. d.