Assistance De L Employeur Lors De L Entretien Préalable De Travaux

La procédure de licenciement définie par le code du travail permet au salarié visé par la mesure de se faire assister lors de l'entretien, selon le cas par un membre du personnel de l'entreprise ou bien par un conseiller syndical extérieur. Et l'employeur? L'employeur peut également se faire assister lors de l'entretien préalable. La première chose à préciser est que l'employeur, qui mène l'entretien, n'est pas forcément le chef d'entreprise lui même. Il s'agit en général d'un cadre de l'entreprise habilité à mener cet entretien. Ceci est tout à fait valable et admis par la jurisprudence de longue date. Ainsi, celui qui mène l'entretien préalable est donc soit l'employeur soit son représentant: par exemple le DRH, le chef de service ou tout personnel de direction ayant autorité. Dans un groupe, il peut même s'agir du DRH de la société mère (e 19 janvier 2005). Ensuite, concernant l'assistance de l'employeur ou de son représentant: oui, celui qui mène l'entretien peut se faire assister, mais uniquement par une personne appartenant à l'entreprise, pouvant apporter des éléments de fait dans la discussion.

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L'employeur est ainsi en droit de refuser la présence de l'avocat de l'employé lors de l'entretien préalable au licenciement. Pour autant, aucun texte n'interdit au salarié de prendre contact avec un avocat spécialiste en droit du travail lorsqu'il reçoit la convocation à l'entretien préalable au licenciement. Ce dernier peut, en effet, avoir besoin de conseils et d'informations quant à ses droits et aux obligations de l'employeur dans le cadre d'une procédure de licenciement. L'avocat intervient pour préserver les intérêts du salarié. Il le conseille sur l'attitude à adopter lors de l'entretien préalable et les arguments qu'il peut présenter mais il n'est pas autorisé à y être présent. L'employeur peut-il être assisté pendant l'entretien préalable? Si le salarié ne peut être assisté par un avocat pendant l'entretien préalable, qu'en est-il de l'employeur? En réalité, le Code du travail ne précise rien à ce sujet. C'est ainsi la jurisprudence, au fil des années, qui est venue fixer les règles en la matière.

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Le salarié qui vient à l'entretien assisté, doit vous en informer. Quand à votre propre assistance, elle répond à certaines conditions strictes: seule une personne de l'entreprise peut vous assister. Vous pouvez par exemple être assisté d'une personne en charge des relations sociales au sein de votre entreprise ou par le manager du salarié concerné. Aucune personne extérieure à votre entreprise ne peut assister à l'entretien. Cela signifie donc que vous ne pouvez en aucun cas être assisté de votre avocat ou de votre expert-comptable. Dans le cas contraire, la procédure pourrait être considérée comme irrégulière; l'assistance ne doit pas porter atteinte aux intérêts du salarié (pour éviter, par exemple, tout risque d'intimidation). Par exemple, selon la Cour de cassation, l'assistance d'un employeur par 3 personnes détourne l'entretien de son objet le faisant ainsi ressembler plus à une enquête ou un procès En effet, selon les Hauts juges, la présence de 4 personnes à l'entretien a été jugé comme excessive (Cass.

En nous cantonnant à la seule lecture de ce texte, nous pourrions être conduits à en tirer d'inexactes conclusions. À savoir que l'entretien doit nécessairement être conduit par l'employeur et ce, sans que ce dernier n'ait la faculté de recourir à une quelconque assistance. Tel n'est pourtant pas l'état actuel du droit, car, face à l'assourdissant silence du législateur, les juges du droit ont réagi en faisant œuvre de création. Ainsi ont-ils admis que l'employeur pouvait non seulement se faire représenter, mais qu'il pouvait aussi, dans une certaine mesure, se faire assister. Et c'est bel et bien sur ce deuxième aspect des choses que l'arrêt du 20 janvier 2016 est venu nous apporter quelque éclairage. Éclairage qui s'avère, en fait, n'être qu'une simple confirmation jurisprudentielle. Car, à bien y regarder, il apparaît clairement que les décisions de la Haute juridiction avaient déjà, depuis fort longtemps, pris le parti de parer au silence des textes en se calant sur le droit à l'assistance telle que la loi l'a construit au profit du salarié.