Commentaire Le Rouge Et Le Noir Chapitre 6

Ce personnage rassemble les caractéristiques majeures du héros romantique. en relation Il est représentatif du mal du siècle et comme nous le verrons dans la suite du roman, il est nostalgique du temps de Napoléon. Ces exagérations ont ici une valeur hyperbolique. Ceci est notamment visible à travers la figure de Julien qui évolue déjà dans ce texte. A partir de ce moment, il aura toujours ce statut. Que dénonce Stendhal dans Le Rouge et le Noir? - Bac de français En outre, Julien appartient au rang social propre à celui du héros romantique. Son statut de paysan est par trois fois répété dans le texte ligne 5, 9 et Le lecteur peut alors être attendri par ce personnage. Le second portrait, plus rapide, est celui de Mme de Rênal par Julien. Elle est toujours appelée par son nom. Son prénom, Louise, ne sera pratiquement jamais donné dans la suite du roman. Le rouge et le noir la rencontre (chapitre 6): explication linéaire Elle apparaît alors comme un type. Stendhal nous donne à voir un certain type de femme.
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Dans cette atmosphère, le lecteur assiste à la rencontre de deux personnages clés du roman. Nous assistons alors à un double portrait. Un double portrait des personnages En effet, pour nous présenter plus en détail la rencontre de ces deux héros Stendhal utilise le double portrait. Le Rouge et le Noir, La rencontre entre Julien et madame de RênalExposé type bac Télécharger en PDF Sommaire IL'alternance des points de vue IIUne rencontre surprenante IIIUne scène chargée d'émotions IVUne grande proximité et un lien fort Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Ce jeu des regards détermine une alternance et permet à Stendhal une présentation rapide et précise des deux personnages. Le premier personnage qui nous est présenté est Julien, décrit par Mme de Rênal.

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6) ne peut s'empêcher de s'imaginer Julien comme « une jeune fille déguisée » (l. 7), malgré l'improbabilité d'une telle chose. La compassion dont Mme de Rênal fait preuve se manifeste également par un « amer chagrin » (l. 11) à l'idée que le percepteur de ses enfant puisse leur faire du mal et nous montre ainsi d'elle l'image d'une mère aimante qi se soucie du bien-être de ses enfants. Cet instinct maternel semble également réveiller chez le personnage un sentiment de pitié devant la vison d'un Julien vulnérable, qu'elle même qualifie hyperboliquement de « pauvre créature » (l. 9), mettant l'accent sur la vision pathétique offerte par le jeune homme « pâle et qui [vient] de pleurer »(l. 4). Le début de la description, jalonnée des adverbes « si » marque la subjectivité de Mme de Rênal face à Julien qu'elle regarde encore comme un enfant alors que le lecteur sait qu'il a en fait dix-neuf ans. Allant même jusqu'à l'apostropher par « mon enfant » (l. 13), on remarque que la familiarité transmise par le possessif met tout autant l'accent sur la différence d'âge entre les deux personnages tout autant qu'elle ne prouve que la sensibilité de Mme de Rênal la rend compatissante face larmes de Julien.

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Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout près de l'oreille: – Que voulez-vous ici, mon enfant? Julien se tourna vivement, et frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu'il venait faire. Mme de Rênal avait répété sa question. – Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu'il essuyait de son mieux. Mme de Rênal resta interdite; ils étaient fort près l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux. Mme de Rênal regardait les grosses larmes, qui s'étaient arrêtées sur les joues si pâles d'abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Le Rouge et le Noir, chapitre 6, texte 18 Roman célèbre, 1830, auteur, objet d'étude (Le Roman et le récit du Moyen âge au XXIème siècle) situation dans l'extrait, chapitre 4, premier élément féminin… Lecture Un roman particulier qui n'a pas eu le succès populaire espéré au moment de sa sortie mais remarqué des « happy few » (dédicace de son roman précédent La Chartreuse de Parme.

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Ce mouvement est perçu à travers les yeux de Julien Sorel. En effet, celui-ci est d'abord surpris par une voix. Lorsqu'il regarde celle qui s'adresse à lui, ses qualités le surprennent: « grâce », « beauté ». D'ailleurs, Julien est comme saisi par ce visage si beau car il est un moment frappé d'amnésie. Le verbe « oublier » est effectivement utilisé par deux fois. « Il oublia sa timidité » et « »il oublia tout, même ce qu'il venait faire ». Or, si précédemment Mme de Rênal s'adresse à lui en tant que femme plus mature, le jeune homme lui répond avec une apostrophe qui marque le respect: « Je viens pour être précepteur, madame ». Par ailleurs, l'échange se produit à travers le regard: « se regarder ». Ensuite, tous deux semblent interdits. D'abord le texte emploie cet adjectif pour Mme de Rênal mais Julien semble interdit face à une femme si parfaite. Les adverbes renforçant les qualificatifs mettent en valeur le physique de Mme de Rênal: « aussi bien vêtu », « teint si éblouissant ». Ainsi, le regard porté par Julien sur Mme de Rênal est bien celui d'un jeune homme séduit par la beauté d'une femme.

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Le champ lexical de la beauté (« regard », « si rempli de grâce », « beauté », « bien vêtu ») éloigne Madame de Rênal de la figure maternelle pour la rapprocher de la maîtresse. Quant à Julien, il essaie d'effacer la figure enfantine par le geste symbolique « ses larmes qu'il essuyait de son mieux » comme pour évacuer la part enfantine qui est en lui. L'adjectif « interdite » dans la phrase « Mme de Rênal resta interdite » révèle l' effet sidérant du coup de foudre. Mais Stendhal joue aussi sur la polysémie de cet adjectif: Madame de Rênal est aussi « interdite » au sens de la morale bourgeoise et religieuse car elle déjà mariée. Dans les deux phrases suivantes, Stendhal adopte successivement le point de vue de Julien puis de Mme de Rênal afin de montrer l 'attirance mutuelle des deux personnages. Dans la phrase « Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux «, les termes mélioratifs (« éblouissant «, « doux «) accentués par des adverbes intensifs (« bien «, « si «) révèlent la fascination de Julien pour Mme de Rênal.

Mme de Rênal s'approcha, distraite un instant de l'amer chagrin que lui donnait l'arrivée du précepteur. Julien, tourné vers la porte, ne la voyait pas s'avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout près de l'oreille: – Que voulez-vous ici, mon enfant? Julien se tourna vivement, et, frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu'il venait faire. Mme de Rénal avait répété sa question. – Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu'il essuyait de son mieux. Mme de Rênal resta interdite, ils étaient fort près l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux. Mme de Rênal regardait les grosses larmes qui s'étaient arrêtées sur les joues si pâles d'abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Bientôt elle se mit à rire, avec toute la gaieté folle d'une jeune fille, elle se moquait d'elle-même et ne pouvait se figurer tout son bonheur.