Décès De Sœur Denise Rodrigue - L'Éclaireur Progrès

Ainsi, une sœur travaillant en service social fait son entrée à la prison. Les religieuses contribuent également à alléger les conditions de détention et le quotidien des femmes. Les efforts déployés par les Sœurs du Bon-Pasteur pour la réhabilitation — avec notamment la mise en place d'ateliers et l'amélioration des conditions de vie — visaient à préparer les détenues à leur sortie de prison. Angers : anciennes pensionnaires du Bon Pasteur, elles veulent être reconnues comme victimes pour les violences psychologiques ou physiques subies. Certaines étaient à même de présenter un certificat d'apprentissage à un employeur, d'autres ont réalisé d'importants progrès dans des matières telles le français et l'arithmétique, progrès qui représentent un acquis fondamental. Au moment de leur libération, les femmes étaient aidées dans la recherche d'un emploi et d'un logement, puis accompagnées par les religieuses. Longtemps, les sœurs ont réclamé des maisons de transition facilitant le retour à la liberté de ces femmes. Aujourd'hui, de tels services d'encadrement existent, entre autres, grâce à l'apport des communautés religieuses. Apprentissage et transmission La fermeture de la Maison Gomin telle qu'annoncée dans les journaux © Archives des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec Avec la fermeture de la Maison Gomin, en 1992, une page importante de l'histoire des Sœurs du Bon-Pasteur est tournée.

Archives Sœurs Du Bon Pasteur De Lille

Historique général L'Hospice de la Miséricorde, rue Couillard © Archives des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec Au début du XIXe siècle, Québec est une ville portuaire importante qui compte son lot de misère et de débauche. Pourtant, l'intolérance de la société est grande envers les fruits de ce désordre. « Filles-mères » et « enfants illégitimes » sont blâmés pour leur état et laissés à eux-mêmes. Archives sœurs du bon pasteur de lille. Rejetées, les mères célibataires en sont souvent réduites à accoucher à la prison ou à l'Hôpital de la Marine. Face à cette situation, l'abbé Joseph Auclair, curé de la paroisse Notre-Dame-de-Québec, et Monseigneur Pierre-Flavien Turgeon louent, en 1852, une maison du faubourg Saint-Jean afin d'y accueillir les mères célibataires. Ne disposant que de peu de ressources, l'Hospice Saint-Joseph de la Maternité de Québec, confié à Mlle Marie Métivier, ne peut toutefois admettre qu'un nombre restreint de femmes. L'Hospice Saint-Joseph ne suffisant pas à la demande, deux médecins de Québec sollicitent l'aide des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec.

Archives Sœurs Du Bon Pasteur

Reno* a toujours un trou dans le genou gauche. Une marque indélébile de son passage au foyer du Bon Pasteur à Loos, dans le Nord, de 1960 à 1964. Les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec et la prison des femmes — Le patrimoine immatériel religieux du Québec. Un jour, alors qu'elle refusait de laver à nouveau le sol qu'elle venait d'astiquer, une sœur l'a poussée violemment, pour la punir, dans des escaliers en brique. « J'ai atterri les mains et les genoux en sang et n'ai reçu aucun soin. Je me suis soignée avec un chiffon, se souvient-elle. Le lendemain, j'avais des cloques pleines de pus. » La septuagénaire, dépressive chronique, est encore marquée au fer rouge par ce placement traumatisant, à l'âge de 13 ans.

Les sœurs du Bon-Pasteur, au nombre d'une vingtaine, dirigèrent cette fondation jusqu'en 1753, quand on ouvrit à Aix une prison centrale pour les femmes. Le Refuge servit ensuite d'école aux Bon Frères de 1759 à 1778, avant sa démolition pour vétusté. Les sœurs continuèrent leur œuvre rédemptrice dans leur couvent de la rue du Bon-Pasteur jusqu'à la Révolution. Vendu comme bien national, il devint ensuite en 1828 une brasserie de bière exploitée par J. B Zibelli, un des premiers grands cafetiers de Toulon, puis un café-chantant réputé s'ouvrant aussi rue Larmodieu. Les Pères Maristes le rachetèrent en 1856 pour ouvrir une chapelle et leur premier externat. Archives sœurs du bon pasteur. Ces bâtiments ont disparu. Le retour du Bon-Pasteur L'abbé Marin, aumônier du bagne pendant quinze ans (1838-53), vénéré des Toulonnais, se préoccupait aussi d'aider les jeunes prostituées à retrouver une vie plus décente. On le considère comme le refondateur du Bon-Pasteur à Toulon. Il fit appel aux religieuses de la communauté de N.