Le Pont Mirabeau ; Apollinaire . Al | Une Prof Pour Ses Élèves

Cependant, l'amour dont il est question ici est terminé ("souvienne" vers 3 et utilisation de l'imparfait "venait" vers 4). Cet amour était heureux puisque "La joie venait toujours". Aux vers 2 et 3, le décasyllabe est rompu (4+6), ce qui donne une rime masculine isolée ("amours"), comme le poète, au milieu des rimes féminines. Le vers est à l'image de la rupture amoureuse. Ce schéma est reproduit dans les 4 quatrains. Cette découpe des vers est une marque de modernité poétique. Les vers 5 et 6 ("Vienne la nuit sonne l'heure / Les jours s'en vont je demeure") reviennent après chaque quatrain du poème, tel le refrain d'une chanson. Dans ce de refrain, l'opposition pluriel / singulier ("Les jours s'en vont je demeure") montre la solitude du poète, et souligne encore une fois que la relation amoureuse est terminée. II. La réminiscence de l'amour - Vers 7 à 12 Dans ces vers, le poète se rappelle de son amour. Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire - Commentaire de texte - Gontrandleduc. Ce souvenir est bien vivant, comme le montre l'utilisation du présent. Au vers 7 ("Les mains dans les mains restons face à face"), la double répétition ("main" et "face") montre la complicité du couple et renvoie à l'idée d'un bonheur partagé.
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La lecture du texte nous invite à nous demander en quoi ce poème d'amour est-il à la fois traditionnel et à la fois moderne. Nous pouvons remarquer deux mouvements dans ce poème: en premier lieu, l'évocation d'un amour partagé du vers 1 au vers 12 puis la rupture du vers 13 au vers 24. Explication linéaire le pont mirabeau reading. I- L'évocation d'un amour partagé (v 1 à 12) Le Paris du début du XXème siècle, comme dans « Zone » (le, sert de décor à ce poème. Ainsi, le CC de lieu: « Sous le pont Mirabeau », qui constitue le titre mais également le premier vers, révèle que le poète se trouve sur un pont métallique, dans un cadre urbain. De plus, le présent d'énonciation: « coule la Seine », visible dans la suite du vers, termine l'esquisse de ce cadre parisien. La relation que Guillaume Apollinaire évoque nous apparaît, en premier lieu, fusionnelle. En effet, le substantif « amours » apparaît dès le vers 2, accompagné du déterminant possessif « nos », révélant que le sentiment amoureux est partagé entre le poète et Marie Laurencin.

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La locution conjonctive au vers 8 "Tandis que" montre que quand les 2 amants s'aimaient, le temps qui passait ne les affectait pas et n'affectait pas leur amour, puisque l'eau passait sous eux. Au vers 9, la métaphore "Le pont de nos bras" montre l'amour fusionnel, et fait un parallélisme avec le pont Mirabeau. Pourtant "l'onde si lasse" (lasse = fatiguée, ennuyée) au vers 10 montre que cet amour va s'estomper. L' allitération en [s] dans "si lasse" sonne comme une plainte, et impose un rythme lent à la lecture rendant compte de cette lassitude. III. Explication linéaire le pont mirabeau coule la seine. L'échec de l'amour - Vers 13 à 18 Au vers 13, Apollinaire se rapproche du Romantisme avec la comparaison "L'amour s'en va comme cette eau courante", l'utilisation de la comparaison de l'eau qui coule pour parler du temps qui passe ou de l'amour qui passe est assez commune en poésie. Il y a une double anaphore dans ce quatrain: "comme" (3 fois) et "L'amour s'en va" (2 fois). Cette double anaphore fait résonner ce quatrain comme une litanie (plaintes répétées sans cesse) du poète qui désespéré de cet amour qui s'éteint.

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Cependant cette dernière strophe semble synthétiser tout cela: « les jours », les semaines », « le temps », « les amours », « la Seine ». La répétition du verbe passer associée à l'allitération en « S » accentue ce sentiment de mouvement continu. L'inversion sujet/verbe qui place « passent » en début d'hémistiche à deux reprises, donne une impression de répétition accentuée par le pluriel (les jours, les semaines). La construction syntaxique avec l'ellipse du déterminant « le »( temps passé(v20)) et de la deuxième partie de la négation « ne » (reviennent(v21)) peuvent trouver plusieurs interprétations: celle d'un manque, comme une traduction, par l'expression, de l'absence; ou une modernité qui associe les tours anciens (les amours au pluriel par exemple) et une syntaxe moderne dans le registre familier. Nous remarquons la deuxième allitération forte de cette strophe en « R » à « jours »(v19), « amours », « reviennent »(v21), « Mirabeau »(v22) comme un écho du mot amour. Apollinaire : Le pont Mirabeau (Commentaire). Enfin le dernier vers reprend le premier comme pour refermer la parenthèse de l'amour du poète et de Marie Laurencin, alors que la Seine elle coule toujours

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La répétition de "L'amour s'en va" insiste sur la disparition de cet amour. La paronomase (employer dans une même phrase des mots dont le son est semblable, mais le sens différent) aux vers 15 et 16 "la vie est lente" / "violente" montre la douleur du poète. La diérèse sur "violente" insiste sur cette douleur. De plus, le mot se lit vi-o-lente (vie-eau-lente) qui reprend les thèmes du poème. A noter au vers 16 la majuscule à "Espérance", ce qui n'est pas sans rappeler le poème de Baudelaire Spleen - LXXVIII. IV. La fuite du temps - Vers 19 à 24 De nouveau dans ce quatrain, il y a une double anaphore: ("passent les" et "ni"), qui résonne comme une litanie. Le champ lexical du temps est très présent dans ce quatrain: "jours", "semaines", "temps passé". Explication linéaire le pont mirabeau guillaume apollinaire. Le parallélisme entre le temps passé et les amours et la double négation "ni" ("Ni temps passé / Ni les amours reviennent") montrent une même irréversibilité du temps qui passe et des amours qui s'estompent. Le déterminant possessif du vers 2 "'nos amours" est devenu ici un article défini ("les amours" - vers 21), le poème devient plus universel.

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Vers 11 et 12: Répétition du refrain. Vers 13/14/15 et 16: 3 ème quatrain 🡪 reprend le thème de la solitude et de la mélancolie. Comparaison entre la fuite du temps et la fuite de l'amour « L'amour s'en va comme cette eau courante ». La répétition de l'expression « L'amour s'en va » aux vers 13 et 14 crée un effet d'écho, comme si le souvenir de Marie s'amenuisait. Paronomase « vie est lente/ est violente » (rapprochement de mots aux sonorités semblables). Explication linéaire : « Le Pont Mirabeau » (version audio). Les mots se transforment, soulignant la douleur du poète. « Espérance est violente » veut dire que cela lui fait mal d'attendre et d'espéré que Marie revienne à lui. Vers 17 et 18: Répétition du refrain... Uniquement disponible sur

Passage trop lent car les procédés remarqués expriment le ralentissement. 2/ Mais ce passage est trop lent Vers 4-6-10: syllabes => ralenti le rythme. Les « ou » et les nasales montrent aussi le ralentissement. Rime féminine « e » muet; allitération en « l ». On ne peut pas revenir en arrière. Le temps passe lentement. Cette expression de la durée marque l'ennui, la monotonie. Cette fuite du temps marque cette circularité. Le temps intérieur du poète ne passe pas. 3/ Circularité Le refrain montre la circularité: reprise du vers 1 au vers 22. « Main de la main » « face à face »: répétition. Le poète trouve sur lui-même comme si le poète voyait son image dans le fleuve. C'est le temps intérieur qui ne passe pas => manière dont il le perçoit. Il voit se refléter dans le fleuve sa propre vie, monotonie. Circularité: pas de ponctuation: continuité. Le conflit entre le temps qui passe et le temps interne du poète renforce la souffrance => passage et permanence. II/ Association des images de passage et de permanence 1/ L'amour s'en va Cette ambiguïté marque un conflit.