La Loi Cadre De L Enseignement Au Maroc France

Par Hassan Benadad le 31/03/2019 à 22h02 © Copyright: DR Kiosque360. Décidément même approuvée, la loi-cadre sur l'enseignement continue de faire des vagues. Le PJD, qui a fini par céder à la pression de ses pairs dans la majorité, est aujourd'hui sous le feu nourri des critiques de ses militants et de ses organes parallèles, le MUR et l'UNMT. Les concessions faites par le PJD à ses pairs dans l'adoption de la loi-cadre sur l'enseignement, notamment sur le volet des langues étrangères, a suscité un tollé général au sein de ses membres et de ses organes parallèles. Le Mouvement Unité et Réforme (MUR), l'aile idéologique du parti, ainsi que l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), le syndicat qui lui est affilié, se sont fendus de communiqués incendiaires qui refusent cet accord. Le MUR a exprimé son rejet total de toutes «les décisions qui portent atteinte à la langue arabe en tant que langue essentielle de l'enseignement à côté de la langue amazighe». Le communiqué dénonce «l'adoption des langues étrangères comme langues d'enseignement et ce contrairement à la réalité des données sur le terrain et aux expériences mondiales qui ont démontré que l'enseignement le plus efficace se trouve dans les pays qui se sont basés sur leur langue nationale».
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Réforme de l'éducation La mise en application de cette loi permettra une meilleure cohérence entre les différentes composantes du système éducatif. Ph. Shutterstock De nombreux changements sont attendus suite à l'adoption de la loi-cadre relative à la réforme du système d'éducation et de formation dans l'objectif ultime d'améliorer la qualité et l'excellence de l'école marocaine. Cette année, la rentrée scolaire est exceptionnelle. C'est, en effet, la première rentrée suivant l'adoption de la loi-cadre 51. 17 relative au système d'éducation, de formation et de recherche scientifique. Cette loi, qui a suscité une vive polémique notamment à cause des articles 2 portant sur l'alternance linguistique, et 31 relatif à l'enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères, est entrée en vigueur, le 9 août dernier et a été publiée récemment dans le Bulletin officiel. Après des mois de débat, le secteur de l'éducation et de la formation au Maroc s'est enfin doté de sa propre loi-cadre.

Le projet de la loi-cadre N° 51. 17 relative au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique a été adopté vendredi par la Chambre des conseillers, trois mois après son dépôt à la Chambre des représentants. Ainsi, le Parlement aura définitivement entériné ce texte de loi qui marque le lancement officiel d'une réforme pérenne du système éducatif au Maroc, loin des contingences liées aux changements des équipes gouvernementales. C'est acté. Vingt mois après son adoption en Conseil de gouvernement et 12 mois après son adoption en Conseil des ministres, le très attendu projet de loi N° 51. 17 relative au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique a été enfin entériné par le Parlement. La Chambre des conseillers a en effet adopté vendredi ce texte de loi, après son examen et son adoption jeudi par les membres de la commission des affaires culturelles et sociales. Il faut dire que le texte est passé comme une lettre à la poste au niveau de la Chambre des conseillers, contrairement à ce qui s'était passé au niveau de la première Chambre, où il a trainé plus de trois mois à cause des profondes divergences entre les membres de la commission sur la question de l'alternance linguistique et la langue d'enseignement des matières scientifiques.

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Afin d'assurer la mise en œuvre effective des dispositions de la loi-cadre 51. 17, il a cité l'adoption d'une nouvelle méthodologie, basée sur l'efficacité de la performance, en élaborant un portefeuille de 16 projets concernant le secteur de l'enseignement supérieur et recherche scientifique. Le ministre délégué a précisé que ces projets sont répartis en trois domaines stratégiques, à savoir l'équité et de l'égalité des chances (5), l'amélioration de la qualité de l'éducation et de la formation (6), ainsi que la gouvernance et de la mobilisation (5 projets). Il a dans ce cadre réaffirmé la volonté de les mettre en œuvre tant au niveau central que sur le plan régional, en impliquant les universités dans 14 projets, en ligne avec la nouvelle perspective qui prend en compte la dimension régionale et territoriale dans le processus de réforme du système éducatif. Quant au président du Conseil de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, Sidi Hamdi Ould Errachid, il a souligné que la promotion de l'éducation fait partie d'un immense chantier intégré lancé par SM le Roi Mohammed VI à Laâyoune en 2015 à l'occasion du 40ème anniversaire de la Marche verte, à travers le modèle de développement des provinces du Sud du Royaume (Avec MAP).

«Cette loi permettra de renforcer les passerelles entre la formation professionnelle et le tissu économique, de renouveler et de diversifier les contenus des formations d'une manière permanente et de les adapter aux besoins en main-d'œuvre. Elle servira, par ailleurs, à valoriser la dimension régionale dans l'ingénierie de formation. Pour le secteur de la formation professionnelle, la publication de la loi 51-17 permettra de débloquer un certain nombre de textes réglementaires et législatifs qui attendaient la publication de cette loi. Il s'agit, notamment, du projet de loi portant sur l'orientation et l'organisation générale de la formation professionnelle publique et privée, le projet de décret portant organisation des modes de formation et fixant les conditions d'accès au niveau de formation, le projet de décret fixant les conditions de paiement des frais d'inscription aux établissements de formation professionnelle et d'autres projets de décret et d'arrêté concernant l'encadrement pédagogique et administratif et le secteur privé de la formation professionnelle».

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Pour l'heure, il y a un membre uniquement dans ledit conseil qui représente l'enseignement privé sur les 92. Un changement qui dépend, cela dit, d'une décision gouvernementale… «Notre drame c'est que l'école ferme à 18h alors que les bibliothèques, les espaces verts, les terrains de sport, les sanitaires peuvent être utiles pour le développement personnel de l'enfant à la lumière de ce qui se passe à l'étranger», déplore également M. Le projet de loi 51-17 devrait tenir compte de certaines données pour sortir des schémas classiques et donner définitivement un nouveau souffle au système éducatif marocain et ce, indépendamment du secteur (privé ou public). L'exercice n'est pas simple mais il en vaut la chandelle. Le projet de société en dépend. Abdelhadi Zouiten*, président d'honneur de l'Alliance de l'enseignement privé «Ce n'est pas le rôle de l'Etat de fixer les frais de scolarité du secteur privé s'agissant de la libre concurrence des marchés. Et c'est dans ce sens que nous avons demandé d'être associés à l'élaboration de la loi-cadre.
Et de conclure que la vision du ministère concernant l'arsenal juridique et le plan législatif du secteur de l'enseignement supérieur, qui s'inscrit dans le cadre du plan législatif du ministère en général, sera mise en application dans les meilleurs délais.