La Canne... - Conscience Et FraternitÉ

Arme: c'est alors la lance qui transperce, comme chez les guerriers Massaï, la massue des Hommes Préhistoriques ou la lance des Chevaliers lors des tournois. C'est la Makila ou Canne des Compagnons du Tour de France. C'est le signe de l'Autorité par la FORCE. Guide et soutien: c'est la Canne blanche de l'aveugle, le tuteur qui guide la plante ou l'élève, ou le bâton du "Bâtonnier" qui est remis à celui qui est reconnu comme le chef légitime. C'est le signe de l'Autorité par le savoir et la SAGESSE. Instrument rythmique: c'est le "gendarme" du théâtre qui frappe les trois coups, c'est la canne du Suisse qui précède l'officiant qui s'approche de l'Autel dans l'église, c'est le bâton du maître de ballets qui marque le rythme pour les danseurs, originellement, le bâton qui frappe la terre ou le tronc d'arbre pour rythmer la danse rituelle. C'est l'Autorité par la BEAUTE de l'envoûtement qui doit induire le rythme. Pour nous, la Canne viendrait comme beaucoup d'Outils, de la Maçonnerie Opérative.

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Mais peut-être fut-ce une erreur de gravure! Alors qu'au RER, où la canne n'existe pas, cette fonction se suffit de 2 épées également croisées. Mais, là encore, il y aurait sujet à débat: ces épées, doivent elles avoir la pointe en haut ou au contraire en bas, et pourquoi? Or, un peu comme pour la fameuse couleur bleue, qui drape la plupart des Loges, et dont j'ai eu à parler dans le passé, la réponse est à chercher ailleurs que dans le domaine très restreint et circulaire de la seule culture maçonnique. En effet, nous ne le répéterons jamais assez, c'est la franc-maçonnerie qui a emprunté autour d'elle, en totale uchronie, toute la symbolique qui la caractérise, et sur laquelle elle a abondamment glosé, et non elle qui aurait inspiré tous les symboles que l'on trouve ailleurs, et partout, bien avant le 18 ème siècle. Aussi, afin d'affiner nos recherches sur le pourquoi du comment de l'insigne du 1 er Maître des Cérémonies, il va nous falloir nous demander quelle est la véritable origine de la fonction de Maître de Cérémonie, et voir si de ce côté-ci il n'y aurait pas quelque explication toute simple, qui nous tend les bras.

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La Canne du Maître de Cérémonies Imaginons mes FF \ le Maitre des Cérémonies sans sa canne: Vous n'entendrez plus ses coups résonner dès le parvis pour vous réclamer le silence. Il marchera différemment, sans sa canne pour rythmer ses pas et ainsi favoriser votre concentration. Il y manquera une certaine dignité a la fonction. Bien que celui-ci maitrise parfaitement le rituel pour que la cérémonie se déroule dans les meilleures conditions, celle qui lui transmet l'autorité et la connaissance de la marche terrestre, qui lui confère une symbolique soulignant l'importance de son rôle et de sa fonction, c'est moi, la canne du Maitre des Cérémonies. Je représente l'un des symboles les plus anciens et les plus constants de la royauté et des divinités. Dans le monde profane, j'apparaît comme arme magique, sceptre royale, instrument d'appui, d'équilibre, de soutien, de mesure et de châtiment. En franc maçonnerie, je symbolise l'axe qui relie le céleste et le terrestre, qui soutient le ciel et descend dans la terre.

C'est pourquoi, tous les rites purement anglais n'introduisaient jamais la moindre arme, et surtout pas l'épée, dans leurs Loges. (Je ne sais trop si cela est partout suivi aujourd'hui). La seule exception, qui confirme la règle, étant les courts instants, lors de l'installation du VM, où ce dernier reçoit le Tuileur avec son épée et la lui remet rituellement, pour qu'il aille immédiatement se faire voir ailleurs, et siéger au dehors de la Loge. Celui-ci, gardien de la porte, devient alors le seul garant, armé, de la sécurité intérieure des LL anglaises. Mais en France il en alla autrement, ne serait-ce que par esprit de rupture avec la maçonnerie, non seulement anglaise, mais surtout anglicane. Et ce, d'autant plus que chez nous, pour reprendre une pensée gaullienne un peu désabusée, le désir d'égalité va, paradoxalement, de pair avec l'envie des privilèges. Aussi, par un étrange souci de nivellement par le haut et de parité aristocratique, nous fallait-il porter l'épée au côté, en gage de liberté et de noblesse… au moins de cœur.