Le Désespoir De La Vieille, Charles Baudelaire – Réflexions.

Extrait du commentaire composé du livre "Les Fleurs du Mal" Ce n'est pas une des moindre originalités de Baudelaire de s'intéresser aux exclus, aux marginaux, aux oubliés de la vie: pauvres et miséreux en tout genre, comme le « Désespoir de la Vieille » publié dans le Spleen de Paris ou ces « Petites Vieilles ». Publié en 1859 dans la Revue contemporaine avec « Les Sept Vieillards » sous le titre de Fantômes parisiens, et tous deux dédiés à Victor Hugo, le poème « Les Petites Vieilles » sera intégré deux ans plus tard dans la seconde édition des Fleurs du Mal et prendra place dans la nouvelle section qui apparaît alors, Tableaux parisiens. Texte étudié \"Les Petites Vieilles\" (les Fleurs du mal, 1857): A Victor hugo, Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes, A travers le chaos des vivantes cités, Mères au coeur saignant, courtisanes ou saintes, Dont autrefois les noms par tous étaient cités. Le Désespoir de la vieille - Unionpédia. Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire, Nul ne vous reconnaît! un ivrogne incivil Vous insulte en passant d'un amour dérisoire; Sur vos talons gambade un enfant lâche et vil.

Le Désespoir De La Vieille Analyse Transactionnelle

Si l'enfant est la «pure nature», cette nature semble être vouée au Mal (même s'il est inconscient... Il repousse la vieille... • Les autres ( les adultes? ); «chacun», «tout le monde» (ce qui semble nous inclure en tant que lecteur) veut lui «faire fête», et «voulait plaire». Avec lâcheté, on flatte ce qui semble être «joli». B. Actions et sentiments de la vieille • Si son corps est délabré, «ratatinée», son â m e ne l'est pas; les mots utilisés sont valorisants: elle est «réjouie» d'abord; elle veut s'approcher de l'enfant. Elle essaie de se mettre à sa portée, d'où le vocabulaire: «risettes», «caresses», «mines agréables». • Mais le contact est désastreux: «elle se retira» et «pleurait»; le sens figuré («se retira») se mêle a u m o t concret («dans un coin») et renforce l'expression, la force de la scène. Le desespoir de la vieille analyse . La «solitude», «éternelle», semble être le destin de la vieille, inévitable et «naturel». Le «coin» où elle s'isole prend encore une connotation animale. Vieille et enfant semblent condamnés à vivre séparés (chacun dans son coin).

II/ Amour et solitude (l'action) 1/ Actions et sentiments de l'enfant Quand la vieille s'approche, il est saisi d'« horreur », il est « épouvanté ». Baudelaire emploie un vocabulaire très fort: « il se débattait », poussant des « glapissements »; ce mot renvoie à l'animal (renard, chacal... ). Si l'enfant est la « pure nature », cette nature semble être vouée au Mal, même s'il est inconscient... Il repousse la vieille... Le poète évoque aussi les autres (les adultes? ): « chacun »; « tout le monde » (ce qui semble nous inclure en tant que lecteur) veut lui « faire fête », et « voulait plaire ». Avec lâcheté, on flatte ce qui semble être « joli ». Baudelaire, Le Désespoir de la Vieille. 2/ Actions et sentiments de la vieille Si son corps est délabré, si elle est « ratatinée », son âme ne l'est pas. Les mots utilisés sont valorisants: elle est « réjouie » d'abord; elle veut s'approcher de l'enfant. Elle essaie de se mettre à sa portée, d'où le vocabulaire: « risettes », « caresses », « mines agréables ». Mais le contact est désastreux: « elle se retira » et « pleurait »; le sens figuré (« se retira ») se mêle au mot concret (« dans un coin ») et renforce l'expression, la force de la scène.