Les Grands Voix : Elīna Garanča Garanča Au Théâtre Des Champs-Elysées

La musique classique interprétée par le très acclamé Elīna Garanča captive les publics du monde entier et prend d'assaut la scène du Théâtre des Champs-Élysées de Paris pour un spectacle inoubliable. Au programme, des extraits d'airs d'opéra de Don Carlo de Verdi et d'Adriana Lecouvreur de Cilea, avec Canzoni, canciones et zarzuelas.

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Elīna Garanča Théâtre Des Champs Elysées 14 Octobre Chez Wakanim

A l'autorité des deux airs d'Eboli répond la puissance tragique des chansons et extraits de zarzuela généralement chantés par des hommes, auxquels Garanca confère au concert une intensité plus bouleversante encore que dans son récital paru chez Deutsche Gramophon. Au pupitre d'une Philharmonie de Rhénanie-Palatinat, qui parviendra au fil de la soirée à surmonter les faiblesses de ses cordes et son manque de familiarité avec ce répertoire, l'époux de la diva, Karel Mark Chichon, qui la guidait déjà au studio, déploie une énergie également payante dans les pages orchestrales de Chueca et Giménez. En bis, un Granada qui a les couleurs d'une corbeille de fruits de Velasquez, et une Habanera de Carmen déjà parfumée comme le manzanilla de la Séguedille. Elīna garanča théâtre des champs elysées 14 octobre. Prochains rendez-vous des Grandes Voix, qui alternent maintenant entre Champs-Elysées, Salle Gaveau et Philharmonie: Juan Diego Florez, Hibla Gerzmava, Vanina Santoni et Saimir Pirgu, Jonas Kaufmann (avec deux programmes également donnés à Bruxelles et Bordeaux), Roberto Alagna et Alexandra Kurzak.

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Le disque de Caruso. Ce sera peut-être l'un des titres enregistrés par Roberto Alagna pour son disque « Caruso 1873 » qui sort le 8 novembre 2019, qui sait? En attendant, ci-dessous le lien pour écouter Caruso: D'un air à l'autre, l'histoire d'amour initiée avec Grieg continue de se dérouler pendant toute le seconde partie du concert. Dans « Lela » de Mato Hermida, l'amant meurt d'être quitté. Privé de celle qu'il aime, il ne peut pas vivre: « Sen ti non podo vivir. » Mais l'espoir d'être aimé, si puissant, dans le tango d'amour de Gardel: « El Dia que me quieras, le jour où tu m'aimeras » ranime momentanément l'amant abandonné qui se sent mourir, et vivra peut-être centenaire, s'il ne meurt pas pour de bon à la fin. Lorsque cet espoir a fini de flamber, l'amant a compris qu'elle est cruelle, et malgré tout, il la supplie en vain dans La Tabernera del puerto, La Taverne du port » de Sorozàbal (Air de Léandre II). Désespéré, le malheureux déclare: « No puede ser! ce n'est pas possible! Elīna garanča théâtre des champs elysées 14 octobre editions. ».

Le concert s'est achevé en beauté avec les trois rappels habituels de la part de la chanteuse. Il s'agit de deux airs également espagnols, les puissants Al pensar en el dueno de mis amores et Granada, qui sont tout en grandiloquence et en couleurs. Et, probablement parce qu'elle était à Paris, Elina Garanca a changé sa dernière chanson de rappel (habituellement O mio bambino carino), demandant à la salle de se manifester si elle reconnaissait les premières notes… qui ont été celles de L'amour est un oiseau rebelle de Carmen. Une jolie surprise pour finir le concert, et avec laquelle elle s'est également permise une tenue plus longue de notes, de nuances et de crescendo que d'ordinaire. Un dimanche avec... Elīna Garanča | Interview. Ce fut, là aussi, un concert tout à fait mémorable, où la voix et l'orchestre ont ce fabuleux pouvoir de créer tant d'émotions variées à partir d'une note, de faire frissonner par un brusque crescendo de voix, de nous transporter totalement dans une autre atmosphère en quelques mélodies. Les concerts ont cette capacité réellement magique à nous envoyer, dans les oreilles, dans le coeur et dans la tête, de magnifiques sonorités et chansons, et en même temps, toute leur intensité, leur mélancolie, leur joie ou leur sublime, d'une manière viscérale que les mots peinent à décrire.