Horace Odes Texte Latin En

On ne pouvait raisonnablement traduire en vers « libres » ou prétendus tels, des vers conçus sur le principe d'un rythme implacable. Il n'était pas davantage raisonnable d'adopter un rythme unique, quel qu'il soit, pour traduire toutes les Odes. C'est pourquoi nous avons choisi d'établir une correspondance rythmique stricte, vers pour vers, en nous limitant à des vers pairs (6, 8, 10, 12, 14 et 18 syllabes) sauf pour le vers de 5 syllabes, facilement perceptible par son extrême brièveté. Sont répartis ces différents rythmes en fonction de la longueur relative des mètres latins. Introduction à cette traduction ~ Horace. On pourra peut-être reprocher dans certains cas une attribution arbitraire de tel rythme français à tel mètre latin: l'intuition joue alors un rôle primordial. Après avoir traduit la même ode de deux manières différentes – décasyllabes ou alexandrins par exemple –, un choix définitif est pris et tient compte de l'ensemble des Odes. Mais le style d'Horace s'accommoderait mal d'une traduction dans une langue trop classique et uniforme: ce qui frappe avant tout chez lui, c'est la diversité syntaxique, la manière originale dont il agence les mots, l'absence de tout académisme; aussi n'avons-nous pas voulu nous enfermer dans des canons trop « classiques », et nous sommes-nous parfois autorisé des procédés absents de la poésie classique: c'est ainsi que pour le décasyllabe, nous avons généralisé une césure 5/5, au lieu de la classique coupe 4/6 ou 6/4 qu'on ne trouvera qu'exceptionnellement dans notre traduction.

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Odes Auteur Horace Pays Empire romain Genre ode Version originale Langue latin Titre Carmina Date de parution livres I à III: 23 av. J. -C. livre IV: après 15 av. -C. Version française Traducteur François Villeneuve Éditeur Les Belles Lettres Collection Collection des Universités de France Lieu de parution Paris 1929 Nombre de pages 231 Chronologie Épodes Épîtres modifier Les Odes (en latin: Carmina) sont un recueil de 103 poèmes du poète latin Horace, dédié à son protecteur Mécène, dont les trois premiers livres sont publiés en 23 av. Horace odes texte latin en. et le quatrième après 15 av. -C.. Histoire du texte [ modifier | modifier le code] Après les Satires et les Épodes, les Odes sont le troisième recueil publié par Horace. Elles marquent un tournant dans son inspiration: il abandonne l' iambe, définitivement, et l' hexamètre dactylique, provisoirement; la veine satirique du poète semble s'être tarie, et il se tourne alors vers le lyrisme [ 1]. Plusieurs explications à cette rupture ont été proposées par les chercheurs: épuisement du genre satirique et lassitude, maturité de l'homme, bataille d'Actium ( 31 av. )

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"revue avec le plus grand soin par M. Félix Lemaistre". Eissart en Juillet 2004. /// Scan, OCR et collationnement: D. à partir d'un exemplaire personnel /// version xhtml: Octobre 2006. L'abbé Charles BATTEUX (1713-1780) fut professeur de philosophie grecque et latine au Collège Royal. Cette traduction est extraite de l'ouvrage: "Les quatre Poétiques: d'Aristote, d'Horace, de Vida, de Despréaux" traductions et remarques par M. l'abbé Batteux A Paris: chez Saillant & Nyon, 1771. //// À noter: L'orthographe et la ponctuation du XVIII ème été conservées. /// Elle a été mis en ligne sur le site "Espace Horace" par D. Eissart en Juillet 2005. Horace odes texte latin english. /// Jules JANIN (1804-1874) romancier, critique redouté, fut aussi traducteur d'Horace. Sa traduction, encensée par les uns, décriée par les autres est souvent assez libre mais cependant plaisante. Cette traduction des Satires d'Horace par Jules Janin a paru en 1860 à la "Librairie de L. Hachette et Cie", 14 rue Pierre-Sarrazin à Paris. Eissart en Août 2004.

La mention de l'hiver comme métonymie de l'année, et le rejet en fin de vers de l'adjectif « ultimam » suggère que les deux personnages ont déjà un certain âge et sont conscients du fait que leur temps est compté. ESPACE HORACE, site consacré au poète latin Q. HORATIUS FLACCUS. La référence au moment présent (« nunc «, « debilitat «, seul emploi du présent dans un texte qui n'évoque que les temps passés ou futurs) permet à Horace de développer une image (la mer brisée par les rochers contre laquelle elle se jette) qui accentue l'idée de la destruction et livre une image de la vie elle-même: même inconsistance, même impossibilité de la retenir, même fragilité face aux obstacles, ici matérialisés par les rochers (« oppositis pumicibus «). Les enjambements qui se multiplient à la fin du poème appuient la fuite inexorable du temps. Surtout bien sûr, le rejet de « aetas » (le temps dans sa dimension personnelle, le temps qui est accordé à chacun), d'autant que l'adjectif « invidia » le personnifie sous les traits d'une puissance hostile, et que le futur antérieur de « fugerit » présente cette perte comme déjà accomplie.