Commissariat Aux Apports Et À La Fusion

Le commissariat aux comptes des associations: La nomination d'un commissaire aux comptes peut résulter d'une obligation légale ou réglementaire, des statuts de l' association, d'une contrainte administrative ou de l'existence d'un financement d'une autorité administrative en fonction de son importance. Obligation légale ou réglementaire (fédérations sportives, OPCO, fonds de dotation, fondations…). Obligation statutaire ou désignation volontaire. Associations bénéficiant d'un financement public (financement d'une autorité administrative et/ou dons annuel supérieur à 153 000 €, certains agréments…). Associations à activités et/ou à établissements multiples (gestion d'établissements. conventionnés par une autorité publique…). Association dont les ressources financières dépassent 200 000 € et qui rémunèrent de 1 à 3 dirigeants. Association qui a une activité économique qui répond à 2 des 3 critères suivants: au moins 50 salariés, au moins 3 100 000 € hors taxe de chiffre d'affaire ou de ressources, au moins 1 550 000 € de total du bilan (pas les mêmes seuils que les entreprises).

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Le commissariat aux apports ou à la fusion est une mission à forte responsabilité de par son caractère légal et ses objectifs: garantir l'absence de surévaluation des apports et le cas échéant l'équité de leur rémunération. Plus transversale qu'un audit financier, réalisée dans des délais courts, cette mission oblige le commissaire aux comptes à aller à l'essentiel. Pour mettre en œuvre une démarche efficace et pertinente, le professionnel doit maîtriser les différentes méthodes d'évaluation, les droits des sociétés, comptable et fiscal applicables aux fusions et aux apports ainsi que les techniques de revue analytique. La variété des diligences à mettre en œuvre pour étayer l'opinion est importante et doit être confortée par une bonne connaissance du marché des entités à évaluer.

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Il en dépose également un exemplaire au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Si la société est en constitution, le rapport est annexé aux statuts. Les associés peuvent réfuter l'évaluation établie par le commissaire aux apports, mais ils seront alors solidairement responsables à l'égard des tiers de la valeur qu'ils attribuent aux apports en nature pendant une durée de 5 ans. La nomination du commissaire aux apports Le métier de commissariat aux apports est réglementé. Il est exercé par les commissaires aux comptes et réglementé par la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) où vous pouvez vous procurer la liste des experts en activité. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès des cabinets d'experts-comptables qui pratiquent souvent ce type de mission et disposent de commissaires aux comptes dans leurs locaux. Le commissaire aux apports et les incompatibilités Un commissaire aux apports ne pourra pas être ensuite désigné Commissaire aux Comptes (CAC) pour la même société.

Et être tenus à disposition des futurs actionnaires au moins 3 jours avant la date de signature des statuts. Par ailleurs, selon la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, dite loi Sapin 2, les SAS au même titre que les SARL, n'ont pas l'obligation de nommer un CAA si: La valeur des apports en nature n'excède pas la moitié du capital social de la SAS; La valeur des biens apportés n'est pas supérieure à 30 000 euros (décret du 25 avril 2017). Bon à savoir: depuis le 28 avril 2017, il est possible de ne pas nommer un CAA même si un apport qui est en nature est réalisé à la constitution d'une SAS. Nomination d'un CAA dans les SARL La nomination d'un CAA est obligatoire dès lors qu'un apport en nature: À une valeur supérieure à 30 000 euros; Ou, dans le cas d'une SARL, si leur valeur totale est supérieure à la moitié du capital social. Ainsi, s'ils ne remplissent pas l'une des conditions énoncées ci-dessus, les associés peuvent décider de ne pas nommer un CAA (loi Sapin 2), mais seulement à la constitution.