Prison De Femme Au Maroc

Le texte a toutefois été jugé « insuffisant » par les mouvements de défense des droits des femmes, qui appellent à plus de fermeté face à ce fléau. Maroc: enquête après l'agression sexuelle filmée d'une femme en pleine rue S'ABONNER S'abonner

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« Si des affaires comme celle-ci arrivent tout le temps, ce cas particulier déplace le débat dans l'espace public, car cette actrice est une personnalité connue », assure Fouzia Assouli, présidente de la Fondation euro-méditerranéenne des femmes (FEMF) et présidente d'honneur de la Fédération de la ligue démocratique des droits des femmes (FLDDF). « La pénalisation de l'adultère est une violation des libertés individuelles. Il s'agit de relations individuelles entre adultes responsables. Prison de femme au maroc sur. La loi n'a pas à interférer sur le plan éthique ou moral. Cette loi est même contraire à la Constitution marocaine de 2011 qui demande le respect de la dignité et de la liberté des personnes », argumente la militante. Lire aussi Khadija, victime d'un viol collectif au Maroc: « A l'issue du procès, j'espère revivre normalement » Même son de cloche au sein de la coalition d'associations Le Printemps de la dignité, qui demande l'abrogation des articles 490 à 493 du Code pénal pénalisant les relations sexuelles hors mariage.

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Le Monde Afrique Maroc L'interpellation au petit matin d'une actrice avec un réalisateur a soulevé l'indignation des associations féministes alors que le Code pénal est en révision au Parlement. Chacun donne son avis sur cette affaire qui fait polémique. Une célèbre actrice marocaine et un réalisateur sont soupçonnés d'adultère. Une plainte a été déposée par le mari de la jeune femme. « Le 7 juillet, ma cliente a été placée en garde à vue vers 9 heures du matin, elle a pu rentrer chez elle dix heures plus tard. Pour l'instant, il n'y a pas de poursuites, faute de preuves », nous confie l'avocat de l'actrice, M e Tayeb Adlouni Alami. Les conditions de détention des femmes dans les pays de la Méditerranée – avril 2021. Le réalisateur a pour sa part subi le même sort. Le 11 juillet, le procureur du roi a décidé de remettre le dossier à la police judiciaire pour « complément d'enquête ». Une décision « bizarre et non fondée », selon l'avocat de la jeune femme, « puisque, selon la loi marocaine, cette infraction ne peut pas être établie par tout mode de preuve. Le Code de la procédure pénale exige le flagrant délit » qui n'a pas été constaté au moment de l'interpellation de l'actrice et du réalisateur.

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Par ailleurs, «il y a la loi, ceux qui l'exécutent et l'opinion publique», nuance la sociologue, qui soupçonne de nombreux agents de police de laxisme sur ces questions. Pour elle comme pour Abdessamad Dialmy, cela ne peut s'arranger que si les femmes osent porter plainte et que des jugements forts s'ensuivent. Encore plus inquiétant: le silence assourdissant de l'ensemble des politiques. «Ce n'est pas tellement l'action du gouvernement islamiste que l'immobilisme de tous les autres partis politiques que je ne m'explique pas», dénonce Soumaya Naamane Guessous. Et de regretter: « Tant que ce n'est pas la mère, la fille, la sœur, ou l'épouse qui est attaquée, ce n'est pas un sujet concernant aux yeux de la société marocaine. Prison de femme au maroc le. » Commentant l'affaire de Casablanca pour Libération, Mustapha Ramid condamne ce «crime», et confirme que les suspects vont être présentés devant le procureur concerné. «Les agressions contre les femmes dans l'espace public ont toujours existé. Ce qui change c'est leur médiatisation sur les réseaux sociaux», dit le ministre d'Etat, tout en soulignant qu'il ne s'agit pas tant d'un problème de loi que d'éducation.

Il a été arrêté mais elle a finalement renoncé aux poursuites « de peur qu'il ne se venge en publiant d'autres photos ». Condamnée pour « débauche » Rares sont celles qui saisissent les autorités – une sur dix, selon le rapport de MRA –, car le risque est grand d'être soi-même poursuivie. L'article 490 du code pénal marocain punit en effet d'emprisonnement les relations sexuelles hors mariage et son abrogation n'est pas à l'ordre du jour, malgré la mobilisation des défenseurs des droits humains en ce sens. Les photos ou vidéos piratées présentées par des victimes qui portent plainte peuvent donc se transformer en preuves de culpabilité si le harceleur n'est pas leur époux. LES FEMMES VIOLEES AU MAROC - Femme Marocaine. Une des victimes suivies par Tahadi en a fait la cruelle expérience: cette femme de 26 ans a enduré pendant des mois un chantage financier et sexuel qui a finalement détruit sa vie. L'homme qu'elle fréquentait l'a menacée de publier des vidéos intimes filmées à son insu pour la forcer à lui céder. Elle a dans un premier temps déposé plainte pour viol, mais il a convaincu la justice qu'elle était consentante.

Pour Reporters sans frontières (RSF), elle est "victime de l'acharnement judiciaire contre les journalistes". Au Maroc, les arrestations dans les affaires d'avortement concernent en général les praticiens et très rarement les patientes, selon HRW, qui cite Chafik Chraibi, président de l'Association marocaine contre les avortements clandestins. Dans un manifeste publié le 23 septembre dans plusieurs médias au nom des libertés individuelles, des centaines de femmes se sont déclarées "hors-la-loi", proclamant avoir déjà violé la législation "obsolète" du pays sur les mœurs et l'avortement. Quelques centaines de personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal début septembre pour apporter leur soutien à la journaliste. En 2018, la justice marocaine a poursuivi 14. 503 personnes pour débauche, 3. Au Maroc, une femme condamnée à deux ans de prison ferme pour adultère – Libération. 048 pour adultère, 170 pour homosexualité et 73 pour avortements, selon les chiffres officiels. Entre 600 et 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour au Maroc, selon des estimations.