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Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre: C'était un rêve errant dans la brume, un mystère, Une procession d'ombres sous le ciel noir. La solitude vaste, épouvantable à voir, Partout apparaissait, muette vengeresse. Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse Pour cette immense armée un immense linceul. Et chacun se sentant mourir, on était seul. - Sortira-t-on jamais de ce funeste empire? Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire. On jetait les canons pour brûler les affûts. Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus, Ils fuyaient; le désert dévorait le cortège. Une étoile de plus dans le ciel poème du. On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige, Voir que des régiments s'étaient endormis là. Ô chutes d'Annibal! lendemains d'Attila! Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières, On s'écrasait aux ponts pour passer les rivières, On s'endormait dix mille, on se réveillait cent. Ney, que suivait naguère une armée, à présent S'évadait, disputant sa montre à trois cosaques. Toutes les nuits, qui vive!

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En ton lit mugissant ton amour nous rassemble. Autour des noirs écueils ou sur le sable fin Nous allons, confondus, recommencer ensemble Nos fureurs et nos jeux sans fin. Mais le soleil, baissant vers toi son œil splendide, M 'a découvert bientôt dans tes gouffres amers. Son rayon tout puissant baise mon front limpide: J 'ai repris le chemin des airs! Idée de texte : étoile. Ainsi, jamais d' arrêt. L' immortelle matière Un seul instant encor n'a pu se reposer. La Nature ne fait, patiente ouvrière, Que dissoudre et recomposer. Tout se métamorphose entre ses mains actives; Partout le mouvement incessant et divers, Dans le cercle éternel des formes fugitives, Agitant l' immense univers. Le nuage Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Voter pour ce poème | 809 votes < 1 2 4 5 6 Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z

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Leur bouche, d'un seul cri, dit: vive l'empereur! Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur, Tranquille, souriant à la mitraille anglaise, La garde impériale entra dans la fournaise. Hélas! Napoléon, sur sa garde penché, Regardait, et, sitôt qu'ils avaient débouché Sous les sombres canons crachant des jets de soufre, Voyait, l'un après l'autre, en cet horrible gouffre, Fondre ces régiments de granit et d'acier Comme fond une cire au souffle d'un brasier. Ils allaient, l'arme au bras, front haut, graves, stoïques. Icetea & Fluminis poèmes :: Triste - Un ange dans le ciel écrit par mourir. Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques! Le reste de l'armée hésitait sur leurs corps Et regardait mourir la garde. - C'est alors Qu'élevant tout à coup sa voix désespérée, La Déroute, géante à la face effarée Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons, Changeant subitement les drapeaux en haillons, A de certains moments, spectre fait de fumées, Se lève grandissante au milieu des armées, La Déroute apparut au soldat qui s'émeut, Et, se tordant les bras, cria: Sauve qui peut!

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La poétesse entend ici revivifier sa relation au goût. Aussi fait-elle surgir l'amer par l'intermédiaire d'une épice: le gingembre, poivré, dont les vertus médicinales sont par ailleurs reconnues. Abondé par le champ lexical du fruit à même d'être pressé, le monde gustatif s'ouvre largement à l'acide et au frais ("picote", "acidulée", "givré"). La vitamine est gage d'énergie, de revitalisation soudaine du corps (rime: "pamplemousse" et "secousse", jeu antithétique: "hiver", "printemps"). La communion avec le fruit se fait donc on ne peut plus... pressante... avec le déploiement des impératifs au coeur même du poème (invitation au partage sensuel: "Déroulons", "Caresse-moi", "baise-moi", recours à de verbes pronominaux à sens réciproque: "aimons-nous", "offrons-nous"). Merci pour ce partage! Une étoile de plus dans le ciel poème un. troupi Bonjour Arielle. C'est en dégustant une mandarine bien juteuse et sucrée que je prends le temps de laisser quelques mots sous ton texte qui n'en a pourtant pas besoin vu le nombre de commentaires qu'il a reçus.

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36 poèmes < 1 2 4 5 6 Frappe encor, Jupiter, accable-moi, mutile L ' ennemi terrassé que tu sais impuissant! Écraser n'est pas vaincre, et ta foudre inutile S ' éteindra dans mon sang, Avant d' avoir dompté l' héroïque pensée Qui fait du vieux Titan un révolté divin; C 'est elle qui te brave, et ta rage insensée N 'a cloué sur ces monts qu'un simulacre vain. Une étoile de plus dans le ciel poème et. Tes coups n' auront porté que sur un peu d' argile; Libre dans les liens de cette chair fragile, L 'âme de Prométhée échappe à ta fureur. Sous l' ongle du vautour qui sans fin me dévore, Un invisible amour fait palpiter encore Les lambeaux de mon cœur. Si ces pics désolés que la tempête assiège Ont vu couler parfois sur leur manteau de neige Des larmes que mes yeux ne pouvaient retenir, Vous le savez, rochers, immuables murailles Que d' horreur cependant je sentais tressaillir, La source de mes pleurs était dans mes entrailles; C 'est la compassion qui les a fait jaillir. Ce n' était point assez de mon propre martyre; Ces flancs ouverts, ce sein qu'un bras divin déchire Est rempli de pitié pour d' autres malheureux.

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Dans les champs de l' éther je livre des batailles; La ruine et la mort ne sont pour moi qu'un jeu. Je me charge de grêle, et porte en mes entrailles La foudre et ses hydres de feu. Sur le sol altéré je m' épanche en ondées. La terre rit; je tiens sa vie entre mes mains. C 'est moi qui gonfle, au sein des terres fécondées, L 'épi qui nourrit les humains. Etoiles dans le ciel, lumières d'amour.... Où j'ai passé, soudain tout verdit, tout pullule; Le sillon que j' enivre enfante avec ardeur. Je suis onde et je cours, je suis sève et circule, Caché dans la source ou la fleur. Un fleuve me recueille, il m' emporte, et je coule Comme une veine au cœur des continents profonds. Sur les longs pays plats ma nappe se déroule, Ou s' engouffre à travers les monts. Rien ne m' arrête plus; dans mon élan rapide J ' obéis au courant, par le désir poussé, Et je vole à mon but comme un grand trait liquide Qu 'un bras invisible a lancé. Océan, ô mon père! Ouvre ton sein, j' arrive! Tes flots tumultueux m'ont déjà répondu; Ils accourent; mon onde a reculé, craintive, Devant leur accueil éperdu.

Prométhée Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 957 votes Levez les yeux! C'est moi qui passe sur vos têtes, Diaphane et léger, libre dans le ciel pur; L 'aile ouverte, attendant le souffle des tempêtes, Je plonge et nage en plein azur. Comme un mirage errant, je flotte et je voyage. Coloré par l' aurore et le soir tour à tour, Miroir aérien, je reflète au passage Les sourires changeants du jour. Le soleil me rencontre au bout de sa carrière Couché sur l' horizon dont j' enflamme le bord; Dans mes flancs transparents le roi de la lumière Lance en fuyant ses flèches d'or. Quand la lune, écartant son cortège d' étoiles, Jette un regard pensif sur le monde endormi, Devant son front glacé je fais courir mes voiles, Ou je les soulève à demi. On croirait voir au loin une flotte qui sombre, Quand, d'un bond furieux fendant l'air ébranlé, L ' ouragan sur ma proue inaccessible et sombre S ' assied comme un pilote ailé.