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« La liberté n'est pas aussi d'appeler un enfant comme on le souhaite? » « Pourquoi êtes-vous contre la société multiculturelle? » « Si vous voulez chasser tous les immigrés de la France, comment va-t-on faire pour les métiers qu'ils occupent? » « Êtes-vous le Trump français? »… Éric Zemmour a enfilé les métaphores pour tenter d'expliquer son grand remplacement… sans sembler convaincre les éléves, pas du tout impressionnés. Photo: PIERRE-OLIVIER / Canal Plus Sur un ton professoral, Éric Zemmour a multiplié les métaphores – « Si on vient dans ta maison sans être invité en cassant la porte », « Avec l'argent [donné aux immigrés] tes parents pourraient t'acheter des jouets, des vêtements ou t'emmener en vacances… » Enfin, son grand remplacement expliqué aux enfants se conclura par une remarque spontanée d'Ayden: « Avez-vous été traumatisé enfant? Et si on ne se mentait plus telerama video. » Ce même jeune garçon que le candidat avait apostrophé quelques minutes plus tôt: « Pourquoi tes parents sont venus en France? Justement parce que c'est le plus beau pays du monde et le plus généreux.

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D'une manière poétique et politique, Lèv la tèt dann fenwar (« Quand la nuit se soulève ») déplie avec douceur la grande et la petite histoire, et explore leur impact à travers les générations. Rencontre avec son autrice, Erika Etangsalé. Vous aviez déjà consacré un premier film de fiction à la question du déracinement, pourquoi revenir aujourd'hui sur le sujet avec un documentaire? À l'origine, il y avait un malaise que je portais, sans le comprendre. Une colère aussi, une mélancolie. Quand je suis venue habiter à La Réunion, j'ai découvert l'histoire de l'île, l'esclavage. Procès Johnny Depp et Amber Heard : pourquoi le verdict se fait attendre. Puis cette période d'assimilation où plusieurs choses se sont passées: le Bumidom, la honte de la langue créole, les enfants de la Creuse [de 1962 à 1984, des milliers d'enfants sont envoyés en métropole pour repeupler les campagnes, ndlr]. Le Bumidom n'est qu'un point de départ pour parler de ce que l'on se transmet de génération en génération et des blessures de l'histoire que l'on porte. En 2010, je réalise un premier court métrage de fiction sur cette question.

Mis en regard l'un de l'autre, les deux spectacles ont placé le Printemps sous le sceau d'une passionnante réflexion sur la justice, la faute et le pouvoir. Le premier n'a malheureusement joué que trois soirs – avant d'être très certainement programmé par une grande scène parisienne –, le second est encore visible du 3 au 5 juin. En s'attaquant à Michael Kohlhaas, chef-d'œuvre signé Heinrich von Kleist, le grand metteur en scène britannique Simon McBurney, qui cosigne le spectacle avec une de ses collaboratrices de la première heure, Annabel Arden, livre une étourdissante leçon de théâtre. Tout ici est excitant, stimulant au plus haut point, à commencer par le choix de ce texte écrit par Kleist en 1808, mais qui renvoie de fortes résonances avec notre temps. Ange exterminateur La fable, qui s'inspire d'un fait divers réel du XVI e siècle, raconte l'histoire de Michael Kohlhaas, un maquignon à la vie sans histoire du Brandebourg. Et si on ne se mentait plus ?. Parti vendre des chevaux à la foire de Dresde, celui-ci est arrêté à la frontière avec la Saxe par les sbires du hobereau local, qui lui réclament abusivement un passeport pour entrer dans l'Etat, et retiennent deux de ses plus beaux chevaux en gage.