Cinna Acte 5 Scène 3 Analyse

L'empereur sublime sa suprématie en comparant sa magnanimité à la noirceur de Cinna (la fureur de ton lâche destin, je te la donne encore; tu trahis, je les veux redoubler. ]) répond tout à fait à l'esthétique classique, tout comme la tragédie elle-même, qui respecte les 3 unités et les règles de bienséance. Ce dénouement singulier pour une tragédie correspond en réalité mieux qu'un autre à l'esthétique classique de l'harmonie, de la confiance absolue en l'homme. Conclusion: Dans ce dénouement heureux, Auguste donne à voir l'évidence monarchique remise en cause par de nombreuses conjurations à l'époque de Corneille. Le dramaturge souligne également avec son personnage le rayonnement chrétien de le monarchie absolue et sublime l'exthétique classique du rayonnement maîtrisé. Cinna, Acte V, scène 3 - Commentaire de texte - bourvil. ] En effet une série d'impératifs entraîne Cinna dans cette ascension morale: soyons, commençons, reçois, aimes, préfères, apprends. III) Message implicite 1. Rayonnement glorieux de la monarchie absolue La pièce date de la période où Louis XIII doit faire face à des conjurations que doit déjouer Richelieu; il faut donc donner à voir l'évidence monarchique, évidence qui convertit Cinna et Emilie dans la pièce.

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Commentaire de texte: Pierre Corneille, Cinna, acte III, scène 3. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 31 Décembre 2019 • Commentaire de texte • 982 Mots (4 Pages) • 2 079 Vues Page 1 sur 4 Fiche de lecture 13: Pierre Corneille, Cinna, Acte III, scène 3 (paru en 1643) Pierre Corneille (1606-1684) est un grand poète dramaturge, il a écrit une dizaine de pièces dont le Cid (1637). Cinna est une pièce écrite peu avant la mort de Louis 13 (en 1643) et de Richelieu (en 1642). Cette pièce est un sujet inspiré d'un passage du traité de Sénèque de Clementia (en 56 ap-JC). Dans la scène qui précède ce monologue, Cinna retrouve Maxime et discute de ses hésitations. Le début de la scène 3 poursuit, dans ce monologue, le dialogue entre Maxime et Cinna. Cinna étant seul laisse échapper son désespoir. LIRE TEXTE Question: Dans quelle mesure cette scène remplit-elle les fonctions attendues par un monologue et une délibération? Annonce plan Un véritable monologue? CINNA de Corneille : résumé très détaillé. - Résumés d'oeuvres et listes de lecture.... En apparence oui: La situation d'énonciation est correcte puisque Cinna est seul sur scène, il y a une mise en place de la liaison de scène car Cinna réclame la solitude donc Maxime se retire.

Cinna, Acte V, Scène 3 - Commentaire De Texte - Bourvil

Extraits [... ] Dénouement placé sous le signe de la réconciliation 1. Réconciliation d'Auguste avec lui-même Dans cet extrait, Auguste, qui était lassé du pouvoir, trouve solution à son conflit intérieur. Il maîtrise sa colère et prend plaisir à pardonner: en se transformant, il retrouve un nouvel équilibre. Lorsqu'Auguste déclare "je suis maître de moi comme de l'univers; je le suis, je veux l'être", la parataxe traduit la volonté qui permet de triompher. Dans ce texte, on peut noter 12 occurrences du "je " ou traduisant sa volonté de fer. [... ] [... ] D'irrésolu, inquiet, l'empereur devient fort et magnanime. 2. Réconciliation d'Auguste avec les conjurés Sa maîtrise de lui ne peut exister que par sa supériorité sur les autres, que par l'exercice de sa volonté, comme le montrent les répétitions du verbe vouloir (je veux, je les veux, je t'en veux). Auguste se réconcilie avec les conjurés en donnant son pardon ("soyons amis") puis d'autres bienfaits: il donne Cinna à Emilie, le consulat à Cinna.

» ainsi que l'expression « Conservez à jamais ». Auguste se hisse donc au-dessus et affirme son statut d'Homme d'Etat non de simple homme mortel. Il triomphe de ses émotions, de son orgueil, de ses passions. Cinna lui-même lui rappelle par la suite le caractère unique lorsqu'il d'exclame: « Ô vertu sans exemple! ». C Supériorité d'Auguste Cette victoire d'Auguste sur lui-même représente l'affirmation supérieure et martiale du moi glorieux, héroïque et aristocratique. Ainsi, elle prend la forme d' « un triomphe » où le vainqueur souligne qu'il a écrasé dans « un combat » son « ennemi ». Cette supériorité se traduit par de multiples impératifs adressés à Cinna puis à Emilie avec « Reçois », « Aime », « Préfères-en » ou encore « Apprends ». Il impose sa volonté aux conjurés. En affirmant son pouvoir décisionnel, Auguste acquiert des proportions véritablement surhumaines. Emilie est comme frappée par une illumination surnaturelle puisqu'elle « recouvre la vue auprès de leurs clartés ». Nous avons l'impression qu'un voile s'est déchiré.