Peur De La Folie | Psychologies.Com

Fermé Bonjour, je m'appelle Daniel. j'ai 18 ans. Je dois l'avouer, je suis une personne un peu anxieuse. Depuis un bad trip sous cannabis qui m'a traumatisé car c'était la 3ème fois que je fumais donc. Après quelques semaines j'ai développé une terrible angoisse qui est devenu une trouble de chaque jour, du matin au soir. Maintenant je souffre d'une peur de la schizophrénie. j'ai fait des recherches sur internet (Qui n'ont qu'aggraver la situation) Ces temps-ci j'ai peur d'avoir des hallucinations, d'adopter des comportements bizarres. Je suis allé voir des médecins qui m'ont prescrit certains médicaments en disant que c'était rien mais ça va toujours pas. Ça fait déjà 3 mois et demi. Des fois je doute de la réalité. Peur de devenir psychotique au. N'ayant pas encore les moyens de contacter un psychologue, je viens vous demander conseil ou témoignage si quelqu'un a vécu ce genre de chose antérieurement. Merci! Andy31200 Messages postés 130773 Date d'inscription mardi 1 octobre 2013 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2022 25 765 21 mars 2016 à 09:49 Bonjour et bienvenue, "N'ayant pas encore les moyens de contacter un psychologue" Avant de penser à voir un psychologue, Il faudrait absolument consulter un professionnel en santé mentale, le mieux serait un médecin psychiatre.

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Ou encore, à la demande d'un tiers, elles effectuent un suivi intensif de patients dans leur milieu. La prise en charge thérapeutique est moins frontale et moins médico-centrée qu'une approche classique, explique le Dr Stéphane Morandi, responsable de l'unité de psychiatrie mobile du CHUV: «Nous accompagnons ces personnes dans des démarches qui apportent une réponse concrète à leurs difficultés. Nous remettons sur pied, si nécessaire, leur réseau de soins. Peur de devenir ou d'être schizophrène. Enfin, nous privilégions une approche collaborative avec le patient et établissons un projet avec lui. » Éprouvés aux Pays-Bas et en Angleterre, ces modèles de soins restent rares en Suisse. «Or, ils facilitent l'acceptation des soins et permettent de résoudre des situations qu'on croyait désespérées», ajoute le Dr Morandi.

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Surcharge et stress majeurs Drogue et santé mentale La consommation de drogue n'est pas sans risque pour la santé mentale si on en croit de nombreuses études. Dans la population générale, le cannabis semble diminuer les fonctions cognitives et la motivation. «La consommation de cannabis avant 14 ans, dans la phase de remaniement architectural du cerveau qui survient à l'adolescence, augmente le risque de développer plus tard une psychose, comme la schizophrénie», prévient le professeur Conus. Les symptômes de la dépression psychotique - Nos Pensées. Les chiffres varient selon les études, mais jusqu'à 70% des patients psychotiques en consommeraient régulièrement. Or, «chez ces patients, la consommation de cannabis aggrave l'évolution et augmente le risque de rechute», déplore le spécialiste. Comment expliquer la survenue d'une telle crise? Selon le professeur Conus, la psychose peut avoir des causes somatiques qu'il convient d'abord d'exclure: une fièvre élevée, un dysfonctionnement ou le vieillissement du cerveau, des métastases cérébrales, la prise de drogue (le LSD notamment) ou les effets rebonds d'un sevrage.

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Oui, l'hôpital peut constituer un refuge. Oui, il est possible d'en sortir. Toutefois, annoncer qu'on l'a fréquenté reste délicat. C'est avouer que l'on a craqué, que l'on a frôlé la folie. Pire, que l'on a été aspiré par ce gouffre sans fond. Peur de devenir psychotique de la. Une offense à la raison La folie fait peur. Tout d'abord, parce qu'elle rime avec déraison et violence. Pas toujours à tort, d'ailleurs. Si les crimes crapuleux sont incomparablement plus nombreux que les passages à l'acte commis sous l'emprise du délire, les psychiatres savent bien qu'un psychotique en pleine crise paranoïaque, persécuté par un ou des ennemis imaginaires, est susceptible de se transformer en criminel. Au-delà de ce savoir clinique, la folie inquiète aussi parce qu'elle constitue une offense dans une société dominée par la raison et caractérisée par des impératifs de maîtrise de soi et de gestion de ses émotions. Il suffit que l'un de nos proches, s'oubliant un peu, laisse s'imprimer sur son visage une mimique inhabituelle pour que, aussitôt, nous ayons un mouvement de recul angoissé.

Alors que les relations humaines classiques reposent sur l'empathie, sur l'identification à l'autre, sur l'échange des regards, sur la complicité qui se crée entre des êtres partageant des centres d'intérêt communs (amour, argent, travail, politique…), rien de tel quand la maladie mentale entre dans le jeu: ici, pas d'identification possible. L'autre est complètement autre, dans ses réactions, dans sa gestuelle, dans sa vision du monde. Bien sûr, on compatit face aux terreurs, à la souffrance évidente des malades mentaux. Car chacun de nous a connu des moments d'angoisse, de désespoir. S'est parfois dit, rempli d'anxiété: « Et si moi aussi, je basculais? Que se passerait-il? Est-ce que moi aussi je devrais vivre ici? Et comment réagirait mon entourage? Je serais rejeté, marginalisé, coupé des autres. La crise psychotique, un épisode dont on peut se relever - Planete sante. » Délires et folie ordinaire Tout individu porte en lui un noyau psychotique, un espace de déraison, vestige de la petite enfance, quand nous étions menés par nos pulsions. Mais le délire des psychotiques, leurs angoisses cataclysmiques de disparition, de fragmentation, où le moi vole en éclat, nous ne pouvons en avoir qu'une vague idée.