Jean Racine Phèdre Acte 1 Scène 3

Marketplace Explication de texte Français Document électronique Lycée A obtenu la note de 20/20 5 pages Description Il s'agit de l'explication linéaire de l'extrait Acte I scène 3 de Phèdre écrit par Jean Racine en 1677. Cette pièce éponyme va hisser Racine au sommet de sa gloire. Cette explication linéaire a été corrigée par un professeur agrégé de Français et a obtenu l'excellente note de 20/20. Il contient 5 pages, 1428 mots et 7191 mots. Ce devoir respecte les nouvelles modalités de la réforme du bac de Français pour l'oral promulguées par le Bulletin Officiel. L'enjeu de l'explication est de se demander comment le spectateur perçoit-il l'héroïne à travers cette scène? Ce document ne correspond pas exactement à ce que vous recherchez? Jean racine phèdre acte 1 scène 3 summary. Commandez votre document redigé sur mesure depuis notre service Commander un document Commander un document ou bien via la recherche par mots-clés: Ces documents pourraient vous intéresser:

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Racine: Phèdre: Acte I scène 1 Racine (1639-1699): Phèdre (1677): Acte I Scène 3 (Commentaire composé) Passage allant du début de la scène ("N'allons point plus avant. ") à "Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs". Introduction: Héritée de l'Antiquité grecque, la tragédie connaît son âge d'or au XVIIème siècle. Corneille en fait, sous le règne de Louis XIII, l'espace d'expression des conflits qui traversent le monde des grands du royaume. Phèdre - Acte 1 Scène 3 - Jean Racine - YouTube. Son rival Racine, sous le règne du monarque absolu Louis XIV, en use, lui, pour exprimer la terrible fatalité qui peut accabler l'être humain et en faire un simple jouet dans les mains du destin. Phèdre est amoureuse d'Hyppolyte, le fils d'un premier mariage de son mari Thésée, roi d'Athènes, aujourd'hui absent. La scène 3 de l'acte I est l'entrée en scène de Phèdre. Racine a préparé cette entrée qui restera célèbre dans l'histoire de la littérature, et qui est de plus extrémement remarquable par son naturel et l'énigme qu'elle va poser. Lecture du texte puis annonce des axes: A travers ce texte, nous expliquerons l'entrée en scène de l'héroïne éponime puis nous nous pencherons sur le rôle de la confidente Oenone.

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lui sont insupportables. Ainsi, les voiles d'ordinaire légers sont encore trop lourds pour elle car elle est très faible. [... ] [... ] Elle prend donc une dimension nouvelle car sa force de caractère lui permet de se poser en donneuse de leçon. Elle reproche à Phèdre de manquer de force et d'avoir envie de mourir. Par la quintuple anaphore vous (v. 11, 13/16) et l'emploi du pronom réfléchi vous-même elle met Phèdre face à ses choix et lui reproche sa versatilité. Elle responsabilise sa maîtresse trop recentrée sur elle-même comme en attestent les nombreuses occurrences de la première personne me (v. 2, 29) mes (v. 3, 4, 8, mon (v. 8, 28) moi (v. 4, je 31). ] Cette quête est mise en valeur par l'emploi des imparfaits d'habitude excitiez (v. 12), vouliez (v. 14) et «veniez» (v. 16). Mais sa passion est signe de mort (v. 23) et non de vie (v. 22). Acte III, « Phèdre », Racine. Le char fuyant qu'elle appelle de ses vœux n'est-il pas finalement celui qui entraîne l'homme dans la mort? Il annoncerait alors le destin de l'héroïne qui se suicide à la fin de la pièce puisqu'elle ne peut être aimée d'Hippolyte, amoureux de Aricie.

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Situation du passage La scène I, 3 constitue la deuxième grande scène de l'exposi­tion, après la scène I, 1 à laquelle elle fait écho, et qu'elle suit presque immédiatement. La pièce s'est en effet ouverte sur un moment critique, puisque Hippolyte a avoué à son confident Théramène sa décision de quitter Trézène: il fuit les charmes de la jeune captive Aricie, il souhaite partir à la recherche de son père Thésée, absent depuis de longs mois, et redoute, sans bien les cerner, les sentiments que nourrit à son égard Phèdre, sa belle-mère. Celle-ci, héroïne éponyme de la pièce, apparaît enfin, nimbée d'un halo de mystère, car les confidents l'ont décrite comme atteinte d'un mal inconnu (v. 45, 146). Jean racine phèdre acte 1 scène 3 1. Seule avec sa confidente, elle s'apprête à lui confier les causes de son étrange maladie. Projet de lecture On montrera comment cette scène d'aveu associe, dès le début de la pièce, les thèmes de la passion et de la fatalité. En d'autres termes, comment l'amour s'exprimant ici fait-il pressentir la violence tragique qui est sur le point d'embraser Trézène?

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». Oenone est dès lors toute aussi coupable pour avoir révéler à voix haute la cause de cet amour destructeur. L'aveu en lui-même se présente sous forme de tirade. Lors de l'aveu, Racine présente notre héroïne avec des états de troubles dépressifs, écartelée entre le combat incessant de la chair et de l'esprit. Cet amour se manifeste chez elle sous diverses formes: physiques et morales. L'hyperbole créée par le superlatif et l'adjectif numéral: « Je péris la première et la plus misérable » renforce l'aspect tragique auquel Phèdre est confrontée. Elle utilise le lexique qui se rapporte aux cinq sens. Lorsqu'elle entend son nom, elle ressent des sensations terribles et antithétiques: « Je tremble, je frissonne » (v. 261), « Je sentis tout mon corps et transir et brûler » (v. 276), « Ma blessure trop vite aussitôt à saigné » (v. 304). Comme dans Britannicus, Racine exploite la thématique du regard qui domine tous les sens: « Mes yeux ne voyaient plus » (v. 274), « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » (v. Acte III, scène 3 - Phèdre, Racine. 273), « Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père (v. 290) « et le voyant sans cesse » (v. 286) et « J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné » (v. 303).

En vain sur les autels ma main brûlait l'encens! Quand ma bouche implorait le nom de la déesse, J'adorais Hippolyte; et, le voyant sans cesse, Même au pied des autels que je faisais fumer, J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer. Je l'évitais partout. Ô comble de misère! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père. Contre moi-même enfin j'osai me révolter: J'excitai mon courage à le persécuter. Jean racine phèdre acte 1 scène 3.4. Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre, J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre; Je pressai son exil; et mes cris éternels L'arrachèrent du sein et des bras paternels. Je respirais, Œnone; et, depuis son absence, Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence: Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis, De son fatal hymen je cultivais les fruits. Vaines précautions! Cruelle destinée! Par mon époux lui-même à Trézène amenée, J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné: Ma blessure trop vive aussitôt a saigné. Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée: C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.