DÉTention : Comment Se RÉInsÉRer AprÈS Une Longue Peine ?

Récits organiques, récits à multiples facettes, tendus et sur le fil du rasoir. C'est ici une mise en danger de la parole dramatique, hors pair. Au cours des représentations, le texte (qui n'existe donc que dans son oralité) est placé sous le signe d'une grande tension. Elle touche tout l'ensemble de la salle de théâtre, jusqu'au metteur en scène. LE SPECTACLE: Ils sont restés enfermés pendant de nombreuses années. Ils ont vécu dans un autre monde, une autre société, avec d'autres règles. Comment peut-on parler ensuite de ce voyage souvent honteux, souvent tu? Ceux que l'on nomme les « longues peines » nous font part de cette étrange parenthèse avec leurs mots, leur poésie, leurs émotions. Une longue peine, comment ça se raconte? C'est étrange, ce mot qui signifie punition et chagrin en même temps. Il y a ceux qui sont sortis mais il y a aussi celle qui a attendu dehors, la compagne, qui raconte son enfermement à elle. Comment tous ont été emportés par cet abîme de la disparition, du passage à l'ombre.

  1. Une longue peine translation
  2. Une longue peine al
  3. Une longue peine des

Une Longue Peine Translation

« C'est étrange, ce mot qui signifie punition et chagrin en même temps » Didier Ruiz Sur scène, 4 ex-détenus: Alain, André, Éric, Louis et sa compagne Annette. Condamnés à de longues peines, ils ont vécu des années dans un autre monde, la prison, régi par son propre fonctionnement, ses propres règles. Avec leurs émotions, leurs mots, leur poésie, ils retracent, par bribes, leur expérience: vie avant l'enfermement, premières arrestations, éloignement des proches, visites au parloir, misère affective et sexuelle, suicide des codétenus, moments de joie. Depuis des années, Didier Ruiz, dans une démarche de théâtre documentaire, travaille sur le recueil de mémoires fugaces et intimes, mettant au centre de ses pièces des amateurs qui témoignent de leurs propres expériences. À l'encontre des caricatures et des stéréotypes, mais à travers des récits sobres qui ne cèdent rien au pathos, Une longue peine est un spectacle rédempteur et libérateur de parole, défendant la dignité de la personne. Didier Ruiz a été l'un des premiers invités de Sens Interdits avec Dale recuerdos XX (Je pense à vous) en 2009. imprimer en PDF - Télécharger en PDF Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés Déjà abonné, Je suis abonné(e) – Voir un exemple Je m'abonne Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.

Une Longue Peine Al

Vous le saurez avant tout le monde! Recevez tous les bons plans de la ville directement dans votre boite aux lettres, en fonction de vos envies! Qu'est ce qu'on cherche? On se met à quoi cette année? Le Paris de… On partage des bons plans sur les réseaux Vous ne connaissez toujours pas? Sélection des bons plans intemporels, mais qui valent le coup toute l'année! Ici, on révèle les bons plans de Paris! Comment ça marche? L'agenda ultime! Avec des milliers d'évènements et d'activités en poche, vous trouverez toujours de quoi remplir votre semaine. Paris n'attend plus que vous! Proposez vos bons plans Que faire à Paris est l'agenda participatif dédié à la culture, aux sorties et aux loisirs à Paris. Tout le monde peut y contribuer et partager ses bons plans. Autant d'idées que de Parisien·ne·s Chaque semaine, la rédaction vous révèle les évènements incontournables et vous livre les bonnes adresses des Parisien·ne·s. Pour contribuer au Que faire à Paris, utilisez votre compte parisien, Mon Paris Se connecter a l'espace contribution ne fait aucun suivi publicitaire et ne collecte aucune donnée personnelle.

Une Longue Peine Des

Il faut dire que les boîtes de nuit sont des espaces d'acceptation mutuelle, où le temps ordinaire est suspendu. Le lieu, lui-même, n'est plus un lieu unique. En somme, les nightclubs sont ce que le philosophe Michel Foucault nommait des « hétérotopies. » Mas de quoi s'agit-il? Le "gaslighting" ou la manipulation par la folie Clara Degiovanni 08 juin 2021 Détruire l'autre à petit feu: c'est le principe du « gaslighting ». Et pour cause, le film réalisé en 1944 par George Cukor tire son nom de la flamme de la lampe à gaz, qui, tous les soirs, s'amenuise étrangement sans que Paula (Ingrid Bergman), l'épouse du manipulateur (Charles Boyer) ne puisse y trouver d'explication. C'est en fait ce dernier, caché à l'étage, qui utilise le gaz, le faisant donc diminuer dans le reste de la maison. Cette perte apparemment inexpliquée de lumière, motif dominant du film, contribue à plonger Paula, sa femme, dans la folie. Michel Foucault, dans son Histoire de la folie à l'âge classique (sa thèse éditée pour la première fois en 1961, rééditée sous ce titre en 1974) nous aide éclairer cette technique de manipulation encore (trop) fréquemment utilisée.

Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.