Chapitre 27 Gargantua

1865 mots 8 pages Commentaire du chapitre 27: « Comment un moine de Seuillé sauva l'enclos de l'Abbaye du saccage des ennemis » Gargantua de François Rabelais, 1534. Nous allons étudier dans ce commentaire, le chapitre 27 de Gargantua écrit par l'humaniste François Rabelais en 1534. Analyse de Gargantua de Rabelais, Chapitre 27, La guerre Picrocholine - Site de commentaire-de-francais !. Gargantua est la suite de Pantagruel écrit en 1532, les deux livres racontent l'histoire de deux géants, père (Gargantua) et fils (Pantagruel). Ce chapitre relate le combat d'un moine de l'abbaye de Seuillé contre l'armée de Picrochole, roi de Lerné, qui suite à une altercation entre des Bergers de Grandgousier et des fouaciers de Lerné, envoie une armée décimer et piller le pays de son ancien ami Grandgousier. Dans ce commentaire on cherche à montrer en quoi ce chapitre se construit comme un satire de la guerre et de la religion. Dans un premier temps nous analyserons la satire de la guerre en dressant le portrait du héros qu'est frère Jean des Entommeures et en étudiant son combat qui est digne d'une chanson de geste.

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Son ambition est de faire voir, de faire vrai. Ce réalisme est source de comique de mots et de situation, alors qu'il peint les souffrances. Mais ce sont celles des assaillants qui n'inspirent donc pas pitié. II - Rabelais révèle ici son caractère A) Le médecin connaît avec précision le corps humain Ce qui donne au texte son efficacité, et sa diversité sans limite: il utilise des termes techniques et concrets du vocabulaire médical. B) Homme d'action et non écrivain de cabinet Rabelais est du côté de FJ, auquel il ressemble: bon vivant, loyal, ayant horreur de l'injustice et de la passivité C) La gaieté naturelle de Rabelais En espérant nous faire rire, il rit lui même de tous les coups qu'il imagine ici. Il emploie l'ironie: lâcheté des assaillants, leur peur de mourir, leur retour tardif au repentir. Elle est révélée par le rythme de la scène: ce qui la rend vivante, c'est le nombre des exclamatifs et des interrogatifs + jeux de mots. Chapitre 27 gargantua 3. D) Sa foi sincère en un Dieu bon Rabelais blâme l'Eglise trop austère et qui veut nous dégoûter de la Terre.

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Si un autre voulait se sauver en fuyant, à celui-là il faisait voler la tête en pièces par la commissure lamdoïde; si quelqu'un grimpait dans un arbre, pensant y être en sûreté, il l'empalait de son bâton par le fondement. Si quelqu'un de sa vieille connaissance lui criait: — Ah! frère Jean, mon ami, je me rends! — Il le faut bien, disait-il, mais en même temps tu rendras l'âme à tous les diables; et soudain lui donnait dronos; et si quelqu'un assez téméraire osait lui résister en face, c'est là qu'il montrait vraiment la force de ses muscles, car il leur transperçait la poitrine par le médiastin et par le cœur. À d'autres, donnant au-dessous des côtes, il subvertissait l'estomac et ils mouraient aussitôt. Chapitre 27 gargantua en. Il frappait si fièrement les autres par le nombril qu'il leur faisait sortir les tripes… Croyez que c'était le plus horrible spectacle qu'on vit jamais. Les uns criaient sainte Barbe; les autres saint Georges; les autres sainte Nytouche; les autres Notre-Dame de Cunault, de Lorette, de Bonnes-Nouvelles, de la Lenou, de Rivière.

Et ils chantent, leur réaction est inefficace. Ce sont donc des gens enfermés autant au sens propre que figuré. Ils ne font rien d'adéquat. Ils vont prier mécaniquement et sonner les cloches, faire des rites. Frère Jean est un rebelle, il tient tête à ses supérieur, on peut voir cela au début de Oui mais le service du vin à Ils ne sont point de saison ou il tient un discours au prieur sur un ton insolent. « Comment un moine de Seuillé sauva le clos de l'abbaye du sac des ennemis » | BNF ESSENTIELS. ] Conclusion: Ce personnage de Frère Jean est très connu il apparait dans plusieurs autres livres de Rabelais, et il est certainement l'un de ses porte-paroles. C'est un personnage paradoxal et étonnant: il est moine et il est la réincarnation de la religion au Moyen-âge et en même temps il est en révolte contre son milieu. Ici cette révolte aboutit à un combat joyeux pour le vin or c'est lui qui à la fin du livre va décrire cet idéal de l'humanisme: l'abbaye de Thélème. ] Donc Rabelais ne fait que se référer à ce registre. Il y a aussi des insultes à l'ennemi, qu'il soit vivant ou mort, et en les achevant il se moque d'eux.