Conseil D'etat, Ministère De L'intérieur C/ Association Solidarité Des Français, 5 Janvier 2007

Un jeune correspondant de la plate-forme Libres Échanges de L'Humanité [ 2] fait le rapprochement avec des distributions de nourriture aux démunis destinées uniquement aux « Aryens », qui avaient été menées par le parti nazi dans l'Allemagne des années 1930, puis en France par le Parti populaire français (PPF), organisation nationaliste de Jacques Doriot. Procédures juridictionnelles en France [ modifier | modifier le code] Devant la polémique soulevée en France [ 3], la préfecture de police de Paris a décidé d'interdire les soupes identitaires à partir du 28 décembre 2006, à cause du risque de trouble à l'ordre public. Saisi en référé, le Tribunal administratif suspend la décision au motif que même s'il reconnaît que cette distribution a un caractère clairement discriminatoire, cela ne justifie pas l'atteinte à la liberté de réunion constituée par cette interdiction [ 5]. INTERDICTION DE DISTRIBUTION DE LA « SOUPE AU COCHON » - Actualités du droit public en France - Avodroits Public. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, soutenu par le maire de Paris de l'époque, Bertrand Delanoë, saisit alors le Conseil d'État qui par une ordonnance du juge des référés du 5 janvier 2007 [ 6], [ 7], [ 8], [ note 1] lui donne raison en annulant l'ordonnance rendue en première instance.

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Cela parait discutable, car le fait d'interdire cette manifestation est une atteinte à la liberté de manifestation qui est un droit fondamental. [... Commentaire de la décision du 16 juillet 1971 relative à la liberté d’association, du Conseil Constitutionnel. - Commentaire de texte - eva_pl. ] [... ] Conseil d'Etat janvier 2007 - troubles à l'ordre public et discriminations Ordonnance du juge des référés du 5 janvier 2007 L'association Solidarité des Français, pour venir en aide aux personnes en difficulté, organise, parmi d'autres activités, une soupe populaire tous les jeudis soirs de l'hiver qui contient du porc. Saisi en référé, le tribunal administratif de Paris, par une décision rendue le 2 janvier 2007, suspendait la décision du préfet, considérant qu'elle portait à la liberté de réunion une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale Le ministre de l'Intérieur a alors saisi le Conseil d'Etat, lui demandant l'annulation de la décision du tribunal administratif ordonnant la suspension de l'arrêté du 28 décembre. ] Le juge administratif accepte de prendre des mesures de police qui entendent mettre en place des mesures restreignant la liberté, en cas de risque de trouble à l'ordre public.

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Commentaire de texte: Commentaire de la décision du 16 juillet 1971 relative à la liberté d'association, du Conseil Constitutionnel.. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 7 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 1 439 Mots (6 Pages) • 327 Vues Page 1 sur 6 "Une constitution, c'est un esprit, des institutions, une pratique" déclare Charles de Gaulle lors d'une conférence de presse le 31 janvier 1964. La Constitution de la Ve République (article 56 de la Constitution) instaure un organe étranger à la tradition constitutionnelle française: le Conseil Constitutionnel. Il est un organe régulateur de l'activité des pouvoirs publics et statue sur la conformité des lois et des règlements des assemblées d'après les articles 54, 61 et 62 de la Constitution. Soupe identitaire — Wikipédia. Il est composé de 9 membres nommés pour 9 ans. De plus, les anciens présidents de la République y sont des membres de droit et s'ajoutent aux 9 membres cités précédemment. Ici, sera commenté la décision du 16 juillet 1971 relative à la liberté d'association, n° 71-44 DC.

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Cette dernière constitue elle-même un risque de trouble à l'ordre public, ce qui justifie l'interdiction du préfet. Il n'y aurait donc pas d'atteinte excessive à la liberté de manifester de l'association. Si le Conseil d'Etat s'appuie sur la jurisprudence pour faire le lien entre ces différentes notions, on peut néanmoins constater qu'il adopte ici des conceptions plutôt extensives, notamment concernant la discrimination et le trouble à l'ordre public. Ce sont ces interprétations généreuses qui permettent de justifier l'atteinte à une liberté fondamentale. On peut donc légitimement se demander si des considérations éthiques ou philosophiques n'ont pas joué un rôle aussi important que les arguments juridiques dans cette ordonnance du Conseil d'Etat. Ce 5 janvier 2007 association solidarité des français pour. Le caractère discriminatoire de cette distribution de soupe, et donc le fait qu'elle constitue une atteinte à la dignité humaine, est en effet discutable. De même, il n'est pas évident au premier abord que le risque de trouble à l'ordre public ait été assez important pour justifier la limitation du droit de manifester.
Saisi de l'appel formé par le ministre de l'Intérieur, le juge des référés du Conseil d'Etat a annulé vendredi cette ordonnance, estimant qu'en interdisant les distributions, le préfet de police n'avait pas porté une «atteinte grave et manifestement illégale» à la liberté de manifestation. Ce 5 janvier 2007 association solidarité des français 2. Devant Christian Vigouroux, juge des référés au Conseil d'Etat, le représentant du ministère de l'Intérieur, Me Jean-François Boutet, a estimé que ces distributions de soupe étaient «discriminatoires» et donc susceptibles de troubler l'ordre public. Me Boutet a cité une phrase du site internet de SDF ("Pas de soupe, pas de dessert, les nôtres avant les autres"), ajoutant que la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) s'était émue de l'aspect discriminatoire de ces "soupes au cochon" ainsi que deux délibérations du Conseil municipal de Paris. Bertrand Delanoë, le maire de Paris, souhaitait un appel contre la distribution de la « soupe au cochon ». Le ministère de l'Intérieur avait saisi jeudi le Conseil d'Etat afin qu'il revienne sur la décision du tribunal administratif de Paris permettant à l'association d'extrême droite SDF-Solidarité des Français de reprendre sa distribution de soupe au lard aux sans domiciles fixes.