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Passer au gueuloir les mots délicats, précieux de l'auteure. Oui, une sacrée gageure. Qui depuis vingt-cinq ans donc, enchante tous ceux qui y ont assisté. La princesse de Clèves, un roman historique. Mme de la Fayette nous raconte une époque, nous décrit la cour royale française, les mœurs en vigueur, les us et coutumes de l'époque. A cet égard, Marcel Bozonnet nous embarque véritablement dans ce XVIème siècle finissant. Nous voici dans la salle de bal du Louvre, nous assistons à un tournoi, à une partie de jeu de paume, nous galopons avec lui dans la forêt de Coulommiers. Le costume certes, y est pour quelque chose, mais c'est bien la façon de s'approprier les mots du roman qui fait que nous avons remonté le temps. La princesse de Clèves, un roman psychologique. Peut-être même le premier roman psychologique. Là encore, nous sommes complètement envoûtés à suivre l'évolution des personnages, leurs passions et leurs affres. Totalement captivant, celui qui se tient devant nous et qui va s'approprier l'entièreté de l'espace scénique pour ce faire, celui-là nous attrape dès les premières secondes pour ne plus nous lâcher.

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En 1996, Marcel Bozonnet crée ce véritable petit bijou de théâtralité avec la précision de l'orfèvre. Un solo jubilatoire où, dans un parcours d'émotions funambule, un homme se fait porte parole des pensées les plus intimes d'une femme. L'occasion d'un éloge de cette langue du XVIIème siècle taillée avec tant d'élégance pour évoquer le destin d'une vie qui balance entre le désir et la vertu. De Caracas à Saint-Pétersbourg, d'Alger à Londres et Moscou, le spectacle a fait le tour de la planète mais sans jamais avoir été joué dans le petit théâtre de l'Elysée. Depuis près de quinze années, Marcel Bozonnet en a fait la pièce de sa vie. Un rendez-vous intime où revenir vers "La Princesse de Clèves" lui permet de retrouver une amie et une confidente dont il ne saurait se séparer jamais. "La Princesse de Clèves", m. e. s. M. Bozonnet, présentation Image d'une critique concernant Bozonnet et la « Princesse de Clèves »: dix-huit ans que ça dure Par Jean-Pierre Thibaudat lundi 13 janvier 2014 Image d'une critique concernant La Princesse de Clèves Par Manuel Piolat Soleymat jeudi 19 décembre 2013

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Accueil Théâtres Pièces de théâtre Le spectacle Plan d'accès Avis Performance Genres: Performance, Dîner sur scène Lieu: Théâtre Jacques Carat, Cachan Date de début: 30 septembre 2020 Date de fin: 2 octobre 2020 Durée: 1h15 Programmation: Dates et horaires: cet évènement est désormais terminé Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels: présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Présentation Dîner sur scène. Passions, intrigues, plaisirs, fragilité, c'est l'histoire de la princesse de Clèves, de la cour du roi Henri II et de Catherine de Médicis qui nous est racontée au moment d'un repas. Benoit Schwartz, comédien et conteur, raconte et joue le texte de Madame de Lafayette, proposant à chaque spectateur une complicité particulière, autour d'une table dressée d'une élégance étrangement baroque où la gastronomie se mêle aux émois de la cour. L'événement La Princesse de Clèves est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre.

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Comme elle n'y parvient pas (« J'étais incapable de couper. Je voulais préserver le foisonnement des intrigues, conserver tous les personnages »), elle en appelle, en désespoir de cause, à deux comédiennes proches – Élodie Chanut et Éléonore Briganti. Ensemble, elles se livrent à une lecture à voix haute « pour voir ce que cela donne ». L'expérience est concluante: elle mettra en scène « La Princesse de Clèves », en son entier… moins « une dizaine de lignes ». Une distribution exclusivement féminine Complétée par Arlette Bonnard et Bénédicte Le Lamer, la distribution est exclusivement composée de femmes – « peut-être par ce que je le suis et que le roman relève d'une confession féminine ». Un musicien, Roberto Basarte, et une peintre, Sandra Detourbet, les rejoignent. Le premier ponctuera les séquences des accords improvisés de sa guitare; la seconde les éclairera à sa manière, de ses tableaux réalisés en direct et rétro-projetés sur écran. Les répétitions vont s'étaler sur deux ans, entrecoupées de pauses, pour que chacun s'en imprègne, pour laisser le travail se « décanter » sur la durée… Le résultat est là.

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Mise en garde de bonne heure par sa mère contre « le peu de sincérité des hommes » et les dangers de l'amour, Mlle de Chartres, âgée de seize ans, garde la tête froide devant les hommages que suscite sa beauté. Elle sait que « le plus grand bonheur d'une femme est d'aimer son mari et d'en être aimée », et attend qu'un prétendant se présente. Deux brillants projets de mariage, conçus par Mme de Chartres, échouent; la jeune fille doit se contenter d'épouser un gentilhomme plein de sagesse et de mérite, M. de Clèves, dont la passion respectueuse, la constance ont touché sa vertu. Elle n'a pour lui que de l'estime et s'en satisfait (... ). Mais peu de temps après, la rencontre du duc de Nemours jette le trouble dans son existence paisible (... ).

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Tout repose sur les comédiennes Rarement on a vu aussi belle restitution de l'esprit et de la lettre de Madame de Lafayette. Rarement a paru aussi évident le mariage de la littérature et de la scène – sans que jamais l'une ne prenne le pas sur l'autre, ne l'étouffe. Rarement, enfin, a été mise aussi brillamment en exergue la richesse de cette histoire d'amour s'entremêlant à la grande histoire – celle de la France d'Agnès Sorel, de Catherine de Médicis, d'Henri II au tournoi fatal lors des festivités organisées pour le mariage de sa fille avec le roi d'Espagne; celle de l'Angleterre d'Henry VIII et d'Anne Boleyn… Pour rendre cette profusion, nul besoin de riches atours d'époque, de décor fastueux façon reconstitution pseudo-historique. Signée Emmanuel Clotus, la scénographie est épurée – murs et sol noirs, immense panneau généalogique au fond, jeu de chaises rouges redessinant en permanence l'espace, portants accueillant de belles robes qui défileront sur leur cintre. Tout repose sur les comédiennes totalement habitées par cette langue à l'architecture inouïe, sur leur virtuosité à en exprimer l'élégance et la profondeur, les nuances et les raffinements de style – ah!

Édouard Bourcier y évoque les danses de l'époque, l'étiquette à respecter lors des bals. L'auteur y dresse le tableau des comportements amoureux et sociaux de l'époque, entre courtisanerie et galanterie. Si l'on souhaite prolonger la réflexion l'on pourra lire le dernier chapitre, " La France du XVI e siècle ", de l'ouvrage La France sous Henri II. Henry Lemonnier y explique la transformation de la féodalité en noblesse de Cour, mais aussi comment la Renaissance donna " le sentiment de l'histoire ", apprit à " comparer, à juger, à raisonner ". La Renaissance est annonciatrice de l'honnête homme du XVII e siècle, " propre à concevoir un certain idéal de beauté […] mais fermé à toute conception qui n'était pas classique ". La circulation de la parole dans le monde Un numéro de 1993 de la revue XVII e siècle propose plusieurs articles consacrés au roman, abordant aussi bien le tragique que le savoir et le secret ou la parole, en tant que discours rapporté, déformé, dérobé et interprété. Si l'on veut prolonger cette réflexion grâce à des œuvres littéraires, l'on pourra par exemple lire Orgueil et préjugés dans lequel Darcy avoue son amour à Elizabeth dans une lettre, mais aussi Phèdre où Oenone s'empare de l'aveu amoureux de l'héroïne pour créer mensonges et conflits.