Poeme Pour Son Frere

Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l' entrevoir, de s' écrier: « C'est Elle! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais! Cette seule pensée Change en spectre à nos yeux l' image de l' amour. Quoi! ces voeux infinis, cette ardeur insensée Pour un être d'un jour! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d' adieux navrants et tant de funérailles Ne puissent t' émouvoir, Qu 'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre Tu dises: « Garde-les, leurs cris sont superflus. Poeme pour son frere se. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre; Tu ne les rendras plus! » Mais non! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère; Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre, Va s' aimer dans ton sein. III Éternité de l' homme, illusion! chimère! Mensonge de l' amour et de l' orgueil humain! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère, Il lui faut un demain!
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Tous les êtres, formant une chaîne éternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l' amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l' éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours: à votre main mourante Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime; Il aura sillonné votre vie un moment; En tombant vous pourrez emporter dans l' abîme Votre éblouissement. Poeme pour son frère ou une petite. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu 'un mouvement d' amour soit encor votre adieu! Oui, faites voir combien l' homme est grand lorsqu 'il aime, Et pardonnez à Dieu! L'Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1822 votes Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives Des profondeurs du ciel et qu'on n' attendait pas, Où vas-tu?

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Ils étaient tous deux seuls, oubliés là par l'âge… Ils promenaient toujours tous les deux, à longs pas, Obliquant de travers, l'air piteux et sauvage… Et deux pauvres regards qui ne regardaient pas. Ils allaient devant eux essuyant les risées, – Leur parapluie aussi, vert, avec un grand bec – Serrés l'un contre l'autre et roides, sans pensées… Eh bien, je les aimais – leur parapluie avec! – Ils avaient tous les deux servi dans les gendarmes: La Sœur à la popotte, et l'Autre sous les armes; Ils gardaient l'uniforme encor – veuf de galon: Elle avait la barbiche, et lui le pantalon. Un Dimanche de Mai que tout avait une âme, Depuis le champignon jusqu'au paradis bleu, Je flânais aux bois, seul – à deux aussi: la femme Que j'aimais comme l'air… m'en doutant assez peu. Poeme pour son frere de la. – Soudain, au coin d'un champ, sous l'ombre verdoyante Du parapluie éclos, nichés dans un fossé, Mes Vieux Jumeaux, tous deux, à l'aube souriante, Souriaient rayonnants… quand nous avons passé. Contre un arbre, le vieux jouait de la musette, Comme un sourd aveugle, et sa sœur dans un sillon, Grelottant au soleil, écoutait un grillon Et remerciait Dieu de son beau jour de fête.

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Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornés. Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant? Quittez un tel espoir; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles: « J'aime, et j' espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l' amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse: « Nous aussi nous aimons! » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs; La Nature sourit, mais elle est insensible: Que lui font vos bonheurs? 95485 - Poème Amour : Une Soeur À Son Frère publié par Maevita. Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C 'est d' enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l' éternité pour elle, Et vous laisse la mort.

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Quel dessein pousse vers nous tes pas? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives, Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint, N ' as-tu vu comme ici que douleurs et misères? Dans ces mondes épars, dis! 14066 - Poème Amour : Etre Frère Et Soeur (Pour Jean-Baptiste) publié par Je T'aime Nicolas(L). avons-nous des frères? T ' ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain? Ah! quand tu reviendras, peut-être de la terre L ' homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l' espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain. À la Comète de 1861 Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Voter pour ce poème | 989 votes < 2 3 4 5 6 Les poèmes A B C D E F G H J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z

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– Avez-vous remarqué l'humaine créature Qui végète loin du vulgaire intelligent, Et dont l'âme d'instinct, au trait de la figure, Se lit… – N'avez-vous pas aimé de chien couchant? … Ils avaient de cela – De retour dans l'enfance, Tenant chaud l'un à l'autre, ils attendaient le jour Ensemble pour la mort comme pour la naissance… – Et je les regardais en pensant à l'amour… Mais l'Amour que j'avais près de moi voulut rire; Et moi, pauvre honteux de mon émotion, J'eus le cœur de crier au vieux duo: Tityre! –.............................. Et j'ai fait ces vieux vers en expiation.

Un conte urbain paranormal Il s'agit d'un poème paranormal avec une chorégraphie aux allures de conte urbain. Marlène Llop et le collectif Balle Perdue poursuivent leurs explorations des espaces-paysages à la recherche du génie des lieux. Durée: 45 minutes Tout public à partir de 12 ans, 10 €-8 €. Prévente. Plus d'infos au 07 69 78 65 85.