Forum Santé Mentale De La

Contenu réservé aux abonnés L'usure et la violence subies par le personnel incitent le Syndicat des services publics à lancer une pétition La pétition revendique notamment la création d'un pool de remplaçants, pour pallier l'absence du personnel en arrêt-maladie. © Alain Wicht-archives Patrick Chuard et Stéphane Sanchez Publié le 03. 05. Forum santé mentale de la. 2022 Temps de lecture estimé: 6 minutes Partager cet article sur: Psychiatrie » Le Syndicat des services publics (SSP) lance une pétition pour «améliorer les conditions de travail, la sécurité et l'écoute du personnel» du Réseau fribourgeois de santé mentale. Ces revendications «émanent du personnel lui-même», note Gaétan Zurkinden. Le secrétaire régional du syndicat s'appuie notamment sur une assemblée qui a réuni une trentaine de collaborateurs du RFSM début avril. «Les salariés s'inquiètent d'une dégradation de leurs conditions de travail. » La pétition demande d'abord une augmentation du personnel soignant. «Les arrêts-maladie se répètent, et le tournus est important sur les deux sites principaux de Fribourg et de Marsens», justifie Gaétan Zurkinden.

Forum Santé Mentale Belgique

Nous constatons que la sécurité d'État, sans que cela fasse l'objet d'un débat au sein des institutions élues, est considérée comme prioritaire par-dessus tout. Vous avez aussi évoqué des précédents de recours au niveau européen, de quoi est-il question? Dr Marie José Cortes: Au moment de la publication du décret sur Hospsyweb, nous avions diligenté un recours auprès du Conseil constitutionnel et du conseil d'État, considérant qu'il y avait violation des droits de l'homme et du secret professionnel. Nous avions également introduit un recours auprès de l'Europe mais la démarche est extrêmement longue et n'a pas encore abouti. Comptez-vous attaquer ce nouveau décret? Paray-le-Monial. Un conseil local de santé mentale a été créé. Dr Marie José Cortes: Nous allons relire très attentivement ce texte, pour voir quel aspect juridique peut retenir notre attention, et, quoi qu'il en soit, énoncer une opposition de principe. Si nous trouvons la possibilité de l'attaquer de manière juridique, nous le ferons. Deuxième décret paru ces jours derniers concernant la remise en cause de l'irresponsabilité pénale des patients sous addiction.

Par extension, on peut aussi craindre que lorsque l'on mange trop de gâteaux et que l'on a des troubles cardio-vasculaires, les soins seront au frais du citoyen car il a été mauvais élève. C'est une posture que l'on ne peut pas tenir. Mais c'est surtout une manière de méconnaitre le fait que l'ambivalence et le déni du trouble et donc les possibles aléas du traitement, sont des symptômes en tant que tel des maladies mentales que nous traitons. Deuxième difficulté qui pour moi est d'ordre juridique et constitutionnel: le conseil d'État et le garde des sceaux ont bien stipulé qu'il n'est pas raisonnable de faire figurer dans le préambule quoi que ce soit qui fasse référence au traitement. Pourtant l'exécutif en fait fi. Plaidoyer de la première dame ukrainienne à l'OMS en faveur de la santé mentale. Vous comprenez bien que les patients, l'entourage des patients, les professionnels de la santé mentale, ne peuvent que manifester leur révolte et leur indignation. Les patients, l'entourage des patients, les professionnels de la santé mentale, ne peuvent que manifester leur révolte et leur indignation.