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Le Temps d'aimer 2020 Le programme et quelques coups de coeur Les grandes compagnies françaises seront au rendez-vous de cette 30e édition du Temps d'aimer. Le Ballet du Capitole présente son beau programme contemporain À nos amours, autour de quatre pièces de Kader Belarbi, David Dawson et Cayetano Soto, dont la tournée en mars avait été interrompue. Dans une veine plus néo-classique, où la danse fait corps avec la musique, les Ballets de Monte-Carlo viennent avec deux pièces de Jean-Christophe Maillot, Vers un Pays Sage et Altro Canto, tandis que le Malandain Ballet Biarritz propose Mozart à 2 et Beethoven 6, extrait de la récente création de Thierry Malandain La Pastorale. Pour la danse hip hop, l'incontournable collectif (La) Horde vient avec le Ballet de Marseille pour To Da Bone. On guettera aussi la compagnie Rêvolution d'Anthony Égéa, un habitué du festival, qui vient avec son trio féminin Uppercut, à voir en plein air devant le Casino, suivi au Colisée par Cellule de la remarquée chorégraphe hip hop Nach.

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A Biarritz, la 30 e édition du Temps d'aimer s'est ouverte en fanfare ce week-end. Face à la reprise de l'épidémie, aux réglementations sanitaires de plus en plus strictes, Thierry Malandain, directeur artistique du festival, a tenu malgré tout à maintenir ce premier grand rendez-vous automnal entre public et artistes. Un moment suspendu, délicat sous le signe de la diversité chorégraphique. En ce mois de septembre singulier, le soleil brille de mille feux dans le ciel bleu de Biarritz. Surfeurs, baigneurs, festivaliers, tous masqués, Covid oblige, se mélangent joyeusement dans les rues de la ville. Le temps semble arrêté. L'été brûle ses dernières flammes, l'automne pointe tranquillement son nez. La menace de la pandémie, bien que présente, semble lointaine. Sous le regard bienveillant du fameux rocher de la Vierge, la danse est à la fête. C'était moins une, mais Thierry Malandain, avec l'accord de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, de la mairie et de la préfecture, a réussi l'exploit que Le temps d'aimer, premier grand festival de danse de la saison puisse avoir lieu.

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Créations Malandain / Harriague / Stravinski Dans le cadre du Festival Le Temps d'Aimer la Danse à Biarritz, les danseurs du Malandain Ballet Biarritz présenteront les créations l'Oiseau de feu de Thierry Malandain et le Sacre du printemps de Martin Harriague en avant-première. PREMIÈRE 28-29 septembre 2021 Alès • Scène nationale Le Cratère CRÉATION 4 au 12 novembre 2021 Paris • Chaillot - Théâtre national de la Danse Festival Le Temps d'Aimer la Danse Du 10 au 19 septembre 2021, le Malandain Ballet Biarritz organise le Festival Le Temps d'Aimer la Danse. A Biarritz et dans le Pays Basque: 21 spectacles, plus de 200 artistes conviés au total, ballets, hip-hop, danse contemporaine, des spectacles gratuits en plein air... pour une rentrée bondissante! Directeur artistique: Thierry Malandain Retrouvez toute la programmation sur

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Qu'on puisse, par exemple, l'accuser de ne pas avoir, dans ce festival, de « ligne directrice ». Un reproche qu'il trouve absurde dans la mesure où ce n'est pas un festival thématique. Le Temps d'aimer gagnerait-il à être concentré sur trois jours? Jakes Abeberry ne le pense pas. « Durant dix ans, le festival s'étalait sur trois week-ends. On l'a, volontairement, resserré sur dix jours, avec trois offres par jour. La densification, c'est le principe même du festival. » Et le public du Temps d'aimer, d'où vient-il? Difficile à savoir, indique Jakes Abeberry, depuis que l'on ne paie plus par chèque. Il semble, néanmoins, que 60% des spectateurs soient originaires de la région. Y compris de Saint-Sébastien. Les autres, ce sont de vrais « mordus », venus parfois de très loin.

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Puisant dans les danses d'antan, une matière chorégraphique entre folklore et tradition, l'artiste entremêle passé et présent. Autoportrait d'Hamid Ben Mahi Un peu plus tard, en fin de journée, Au Colysée, Hamid Ben Mahi revient vingt ans après sur les pas du premier solo produit par sa compagnie Hors-Série. On est en 2001, les tours du World Trade Center viennent de s'effondrer, dans un studio de répétition, le jeune chorégraphe travaille, en collaboration avec Michel Schweizer, à l'écriture d'un spectacle construit autour d'anecdotes vécues, de son parcours de danseur. Reprenant le même concept, il tisse deux décennies plus tard, une autre histoire, marquée par des années de pratiques et d'expériences, mais dont les ressorts sous-jacents semblent de la même veine. Questionnant le monde qui l'entoure, sa place même dans le monde de la danse d'aujourd'hui, le regard de ses proches, de sa mère, de ses fils sur son travail, il esquisse un curriculum vitae, un récit singulier parfois maladroit, mais toujours sincère et lucide, qui prend vie magnifiquement quand il se met à danser.

A voir les mines réjouies des artistes et du public, même si tous doivent jongler avec les aléas de la crise sanitaire – jauges modifiées au jour le jour, programmation réduite, compagnies étrangères absentes – le pari est gagné. L'art vivant sauvé, célébré. Trio guerrier Au parc Mazon, loin des plages, des rues commerçantes du centre-ville, la compagnie Rêvolution d' Anthony Egéa a installé, en plein cagnard, un ring de métal. Sur le bitume du terrain de sport, la chaleur est étouffante. En jeans et hauts noirs, les trois interprètes entrent en scène. Fières, droites, elles se jaugent, se mesurent, se défient. Jade Paz Bardet, Elodie Allary et Monica Ramirez, attaquent le sol chauffé à blanc sur leurs pointes. Défiant les éléments, la température extrême, elles s'affirment, revendiquent leur droit d'exister. Ballerines rock, danseuses urbaines, elles passent d'un registre à l'autre, ne s'épargnent aucune peine. Mise en bouche fort alléchante pour débuter cette trentième édition du Temps d'aimer, Uppercut est une performance fragile mais plein de fraicheur.