L Action Politique

Politique: quelle définition philosophique? La politique en philosophie est une notion centrale. Elle provient du grec "polis", la Cité, et "techné", la Science: la politique se définit comme une science du gouvernement de la cité. Comme science théorique, la politique est la science de l'idéal ou de la doctrine à partir desquels le gouvernement doit régler son action. C'est en général l'oeuvre des partis politiques. [ad#ad-5] La philosophie politique n'est pas du tout une technique de l'action politique, elle est une réflexion sur la pluralité des gouvernements et le but de la politique. De Platon à Montesquieu, la question de la philosophie politique était: quel est le meilleur régime? Puis Rousseau a transformé le questionnement: Quels principes fondent la légitimité d'un pouvoir? L'action politique de pericles. Les philosophes contemporains ( Habermas, Arendt, Rawls) ont fait de la démocratie le cadre indépassable de la pensée politique. Chez eux la question est plutôt: comment améliorer la démocratie? Qu'est-ce qui la menace?

L Action Politique Le

Les Notices, 2 e éd. 2010, La Documentation française Cahiers français, 1998, Les politiques économiques, La Documentation française Jean-Marc Daniel, La Politique économique, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je?

L'action Politique De Pericles

Cela revient à dire: désigner un homme ou une assemblée, pour assumer la personnalité du peuple; et que chacun s'avoue et se reconnaisse comme l'auteur de tout ce qu'aura fait ou fait faire, quant aux choses qui concernent la paix et la sécurité commune, celui qui a ainsi assumé leur personnalité, et que chacun, par conséquent, soumette sa volonté et son jugement à la volonté et au jugement de cet homme ou de cette assemblée. La multitude, ainsi unie en une seule personne, est ainsi appelée République. Telle est la génération de ce grand Léviathan" – Machiavel:"Tout n'est pas politique, mais la politique s'intéresse à tout" ( Le Prince, analyse) – Rousseau: "S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement" – Chateaubriand: "Le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement.

» « Le gouvernement des juges n'existe pas en France » Là-dessus, tous les constitutionnalistes et publicistes autour de la table semblent d'accord. Jean-Philippe Derosier explique par exemple que « le XIXème siècle a connu le culte de la loi par un syllogisme simple: la Nation est souveraine, le Parlement représente la Nation, donc il est souverain. Action Publique 2022 : pour une transformation du service public | Gouvernement.fr. » Or Dominique Rousseau rappelle bien que certains Révolutionnaires eux-mêmes, comme Condorcet, avaient pu mettre en garde contre « cet absolutisme de la majorité » parlementaire. Ainsi, dans cette vision, le juge sert de « contrôle pour empêcher l'excès de pouvoir. » De même, Jean-Philippe Derosier se dit « heureux qu'un organe soit en mesure de contrôler le Parlement » et rappelle que le juge n'a pas tous les pouvoirs en citant la formule de Dominique Rousseau: « Le juge a la gomme, pas le crayon. » Finalement, les deux dernières interventions résument à la fois les constats communs et les désaccords de fonds entre les intervenants, probablement le propre d'une table ronde sur des sujets à la fois si techniques et si « éminemment politiques » selon les mots de Bertrand Mathieu.