Psaume 103 Chanté

Rédigé par Paul C. et publié depuis Overblog Lecture Priante du psaume du dimanche du Baptême du Seigneur (C) (Lectio Divina) Esprit de Dieu, ouvre mon intelligence et mon cœur. 1. Que dit ce texte? 2. Que me dit ce texte? 3. Que vais-dire au Seigneur et vivre? *************************** Psaume 103/104 01. Bénis le Seigneur, ô mon âme; Seigneur mon Dieu, tu es si grand! Revêtu de magnificence, 02. tu as pour manteau la lumière! Comme une tenture, tu déploies les cieux, 03. tu élèves dans leurs eaux tes demeures; des nuées, tu te fais un char, tu t'avances sur les ailes du vent; 04. tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs. 24. Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur! Tout cela, ta sagesse l'a fait; la terre s'emplit de tes biens. 25. Voici l'immensité de la mer, son grouillement innombrable d'animaux grands et petits, 27. Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu. 28. Tu donnes: eux, ils ramassent; tu ouvres la main: ils sont comblés.

  1. Psaume 103 chanté

Psaume 103 Chanté

Psaume 103 La louange d'Israël 1. Les bienfaits du salut complet ( Psaume 103:1) 2. Miséricordieux et miséricordieux ( Psaume 103:8) 3. Son trône et son royaume ( Psaume 103:19) C'est le Psaume bien-aimé, parce que le peuple de Dieu l'aime pour ses expressions précieuses et belles, racontant le plein salut de notre Seigneur Sauveur et la compassion gracieuse qu'il manifeste envers les siens. Mais il ne faut pas négliger l'aspect prophétique, que peu de croyants ont reconnu. C'est vraiment l'hymne de louange qui sera chanté par Israël racheté et restauré. Leur sera un éloge de toute l'âme. Leurs iniquités sont pardonnées, leurs maladies sont guéries, leur vie est rachetée de la fosse, ils sont couronnés de bonté et de tendre miséricorde. Leur jeunesse se renouvelle comme celle de l'aigle ( Ésaïe 40:28), qui s'accomplira alors. Et puis les richesses de la miséricorde envers son peuple bien-aimé! Son trône et son royaume sont vus dans les derniers versets et tout le bénit.

L'humanité tout entière est appelée à bénir l'Eternel, c'est à dire à entrer dans une juste articulation entre sa vie et la nôtre. Mais c'est aussi de chacun de nous, à travers les multiples bonnes dimensions de notre être, que parle ce psaume quand il appelle à la louange ces messagers, ces soldats, ces serviteurs (ou ses enfants), et ces créatures. Et que non seulement par la foi mais aussi par nos actes, notre créativité, notre corps, notre intelligence, nos talents artistiques... nous puissions être bénédiction pour Dieu et pour ceux qui nous sont confiés. Il semble y avoir ici un appel à craindre Dieu. L'Evangile nous apprend au contraire que l'amour parfait de Dieu élimine toute trace de crainte de lui. Mais ce verbe craindre, évoque alors plus la juste perception de ce qu'est Dieu: il nous aime et nous pouvons l'aimer, mais il n'est pas du même ordre que nous. Il est, infiniment au-dessus, dans une autre dimension que nous, puisqu'il est source de tout ce qui existe de bon. Il est la source ultime et transcendante de la vie, du mouvement et de l'être (comme le dit l'apôtre Paul).