Poeme : La Pluie - Marc Alyn

L'enfant de lune La lune en maraude au coeur des vergers Grimpait aux pommiers en jupon d'argent; Surgirent des chiens rauques, déchaînés: La lune s'enfuit, laissant un enfant. Il vint avec nous en classe au village, Tout à fait semblable aux autres garçons Sauf cette clarté nimbant son visage Sous le feu de joie de ses cheveux blonds. Il aimait la pluie, les sources, les marbres, Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit; Le soir il veillait très tard sous les arbres Regardant tomber lentement la nuit. Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne: Vite, il s'envola. J'entends à jamais Le bruit de son aile amie qui frissonne. Marc Alyn, poèmes | Poésiemuziketc. Marc ALYN

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La Pluie De Marc Alyn Williams

J'entends à jamais Le bruit de son aile amie qui frissonne. ». Marc ALYN. « Nuit dansante. Quand le hibou joue de la flûte, Le grillon sort son violon, La hulotte prend son luth Et le crapaud son basson.. Cela se passe dans le Sud, Non loin du vieux pont d'Avignon, Sur le Rhône, c'est l'habitude De danser ainsi tous en rond.. Chats-huants, quels entrechats Grand-duc, aimez-vous le rock? Mais qui sont donc ces petits rats? Des surmulots. Ah! Poèmes en ligne - Poèmes d'auteurs - La petite école (Marc Alyn) : Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques.... quelle époque!. Ainsi danse-t-on dans les bois Chaque nuit jusqu'au chant du coq, C'est du moins ce que dit mon chat Natif d'Uzès, en Languedoc. » « Le papillon. Né au pays de la soie fine Dans un cocon venu de Chine, L'Orient est peint sur ses ailes.. Jaune ou bleu, vert ou vermeil, Il vole, il va, il vit sa vie A petits battements ravis. Dans l'air doux, comme un éventail.. On le voit, on ne le voit plus, Il est ici, il est là, Ou bien c'est un nouveau venu Son jumeau qui passe là-bas.. Ah! Mettez au clou vos filets, Jetez épingles et bouchons, Laissez-le libre car il est La poésie, le papillon!

Deux mille et des poussières je raye un millénaire sur le calendrier. – Comment trouvez-vous cette vie? – Palpitante! – Et ce siècle? – Passable. L'éternité ne fait pas son âge, ce matin Et moi, poète confidentiel d'une langue partout étrangère, Je vous dis que les rues regorgent d'êtres qui n'ont jamais vécu Et prennent néanmoins la mort en marche ainsi qu'un autobus Pour des odyssées sans issue vers d'abstraites Sibéries ou de scabreuses Babylones. Ceux qui n'existèrent qu'à reculons, nourris d'absence et d'avenir posthume Savent combien il est dangereux de lancer des prières aux dieux Ou de glisser son âme entre les grilles à portée de leurs griffes. Serons-nous remboursés à la fin du spectacle? Vagabond de l'entre-deux-mondes, je guette les oiseaux qui saccagent le ciel. La pluie de marc alyn williams. L'automne a mis partout des fruits qui te ressemblent. Poésie/première, Éd... On a démoli la petite école Qui semblait immense à mes yeux d'enfant. Il n'en reste rien: le présent nous vole Les billes perdues de nos jeux d'antan.