Le Pressionnisme Pinacothèque

Il y a cinq ans, jour pour jour, la Pinacothèque de Paris, exposait une grande rétrospective du graffiti sur toile, « Le Pressionnisme, de Basquiat à Bando » Plus de cent esquisses et tableaux du seul mouvement pictural américain, né sur toile en 1972 par la création de l'UGA (union des artistes graffiti) en vue de peindre en atelier et d'exposer leurs œuvres en galerie. Je remercie, outre Marc Restellini qui a organisé cette exposition, les prêteurs d'œuvres importantes telle Agnes B, précurseur en ce domaine, Patrick Lerouge, Hervé Lourdel et Gregoire Alexandre, ainsi que Jack Lang, autre précurseur par son exposition aux Monuments Nationaux, pour son soutien personnel et surtout le public venu aussi nombreux qu'au Grand Palais en 2009. Le succès de cette exposition fut d'autant plus grand que la majorité de ces œuvres d'atelier, éloignées du tag et du street art, absentes des foires d'art contemporain et rarement reproduites dans la presse, sont pour la plupart inconnues des visiteurs, parmi lesquels des collectionneurs d'art avisés.

  1. Le pressionnisme pinacothèque de brera
  2. Le pressionnisme pinacothèque de beghe david
  3. Le pressionnisme pinacothèque de paris

Le Pressionnisme Pinacothèque De Brera

L'exposition "Le Pressionnisme" regroupe des graffitis des années 1970 à 1990, en passant de Basquiat à Bando, de Keith Haring à Phase 2, de Coco à Mode 2... Le Pressionnisme, c'est l'art de la bombe sur tableau. Les années 1970, marque l'appartion du graffiti et du street art dans nos rues. C'est à New York que ce mouvement artistique illégal est né. En parallèle, les artistes graffiti peignent aussi sur toile. L'exposition reproupe une centaine d'oeuvres réalisées entre les années 1970 et 1990. J'y suis allée un peu en novice. Je ne connais pas encore beaucoup le graff et hormis quelques noms familiers, j'ai fait pas mal de découvertes. C'est intéressant de voir l'évolution déjà au cours de ces 30 premières années et de voir l'aller-retour entre New-York et Paris. Infos pratiques: « Le Pressionisme, les chefs-d'oeuvre du graffiti sur toile » Pinacothèque de Paris Du 12 mars au 13 septembre 2015 28 place de la Madeleine 75008 Paris

Trop souvent associé au vandalisme, ou confondu avec le tag (signature à la bombe aérosol). A découvrir jusqu'au 18 octobre 2015! Le Pressionnisme Jusqu'au 18 octobre 2015 Pinacothèque de Paris Horaires: 10h30-18h30 tous les jours, nocturnes mercredis et vendredis jusqu'à 21h Tarifs: 13€, 11€ tarif réduit

Le Pressionnisme Pinacothèque De Beghe David

Chacun soigne l'originalité de son écriture, la performance de son trait ou la spécificité de ses couleurs qui constitueront sa signature. On explore les formes et les enchainements des lettres, on ajoute au fil des années des personnages parfois hérités des comics, on travaille la dynamique de l'ensemble. L'arrivée sur le marché des bombes aérosol a révolutionné le graffiti (qui existe rappelons le depuis l'Antiquité) et permis d'épaissir le trait et de jouer avec des effets de coulures, remplissage et brumisation. A l'aide d'embouts divers récupérés sur des produits ménagers, les artistes bidouillent les bombes, les refaçonnent pour obtenir un jet plus précis. L'autre difficulté à contourner réside dans le dépassement des couleurs primaires, seules offertes par ce support au départ. Leur immiscibilité empêchait par exemple de faire du violet avec du bleu et du rouge. Contrairement aux apparences, cet art est également codifié et se caractérise par 4 tendances: – le tag sur toile qui se détache sur un fond travaillé contrairement au tag de rue – la signature graffiti, plus élaborée qui s'intéresse au travail sur les formes et les surfaces – le personnage ou la figure emblématique de l'artiste à la manière d'un sceau.

Ainsi, Tracy, fort de son « Wild style », sature la toile de lettres accolées formant une composition proche de l'abstraction. Quant à Quick, il confond la première lettre de son nom avec le corps du personnage principal de l'œuvre. D'autres techniques visent à rassembler tous les caractères en une seule et unique surface. Bien des fois, l'ensemble devient illisible pour ne laisser parler que la forme. Parmi les sujets fréquents, la violence, le crime, la drogue et la femme, souvent dénudée, provocatrice ou reliée aux thèmes précédents. Cela n'empêche évidemment pas certains artistes de s'attarder sur d'autres problématiques, mais toujours avec une approche directe et crue, parfois sanglante, comme chez Basquiat (1960-1988) par exemple. Enfin, le courant trouve l'un de ses fondements dans l'« ego-trip », traduit par l'omniprésence et l'egocentrisme des caractères. Ainsi, Stay High 149 écrit en toute modestie sur l'un de ses tableaux: « A true living legend » (une légende vivante)! Des éléments graphiques comme des couronnes, des étoiles et autres flèches dirigées vers la signature se retrouvent chez beaucoup d'entre eux, notamment Blade et Bando.

Le Pressionnisme Pinacothèque De Paris

Découvrez quelques œuvres exposées à la Pinacotheque.

Le mouvement dans son entier, avec son histoire et ses grands maîtres, est resté quant à lui à l'écart de la scène artistique classique et du regard d'un public qui peut enfin découvrir et en admirer les chefs-d'oeuvre. Continent(s): Afrique Amérique du Nord Amérique du Sud Asie Europe Moyen-Orient Océanie Infos Pratiques: Pinacothèque de Paris (DEFINITIVEMENT FERMÉ) Contact Site internet: Téléphone: 01 42 68 02 01 Tarifs Tarifs non renseignés Horaires Lundi: 10h30-18h30 Mardi: 10h30-18h30 Mercredi: 10h30-21h Jeudi: 10h30-18h30 Vendredi: 10h30-21h Samedi: 10h30-18h30 Dimanche: 10h30-18h30 Plus • Pas d'informations supplémentaires Pour y aller Adresse 28 Place de la Madeleine 75008 Paris Métro Ligne 8, 12, 14 - Madeleine Bus 24, 42, 54, 84, 94 RER Aucun RER