Poésie Mois D Octobre 2011

la poésie du mois d'octobre - Ecole W Rousseau | Comptine automne, Poésie automne, Enseignement de la lecture

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Poésie Mois D Octobre 2022

moi, je n'ai rien vu! " En conclusion, vous écrivez " voici ce que je suis " qui me laisse dubitatif; à moins que la Maladie de Charcot, la mari évaporé, le boulot perdu, la maison incendiée poussent à broyer du noir... on peut laisser passer trois mois, et se dire " ça ira mieux cet Hiver! Poésie mois d octobre 2013. " Mais j'espère que ce n'est que l'héroïne qui s'exprime, non point l'auteure! Keanu 9/11/2021 Un poème sobre et puissant qui m'a intrigué, attiré comme l'oeil du cyclone. Je me suis senti proche de cette intériorité orageuse, tempétueuse, cataclysmique. En arrière-plan des conventions de la vie sédentaire, qui sont comme des murs froids qui endiguent sans cesse une sensualité aux allures de chaos, comme des ancres qui reterritorialisent sans cesse le besoin d'errance, comme des oripeaux qui tuent la nudité, gronde donc une volonté océanique et métaphysique d'imploser ou d'exploser. En soi, je trouve cette thématique plutôt convenue, et l'image du bateau amarré contre son gré également; mais la forme, l'expressivité, l'écriture de ce poème me convainc assez, j'y perçois une forme de simplicité, de brutalité, de sincérité qui me parle.

Poésie Mois D Octobre 2013

Sous la lumière molle et sobre De ces soleils calmes d'octobre, Par les bois je voudrais errer! L'automne a de tièdes délices: Allons sur les derniers calices, Ensemble, allons les respirer! Je sais dans la forêt prochaine, Je sais un site au pied du chêne Où le vent est plus doux qu'ailleurs; Où l'eau, qui fuit sous les ramures, Échange de charmants murmures Avec l'abeille, avec les fleurs. Dans ce lieu plein d'un charme agreste, Où pour rêver souvent je reste, Veux-tu t'asseoir, veux-tu venir? Poésie mois d octobre est. Veux-tu, sur les mousses jaunies, Goûter les pâles harmonies De la saison qui va finir? Partons! et, ma main dans la tienne, Qu'à mon bras ton bras se soutienne! Des bois si l'humide vapeur Te fait frissonner sous ta mante, Pour réchauffer ta main charmante Je la poserai sur mon cœur. Et devant l'astre qui décline, Debout sur la froide colline, Et ton beau front penché sur moi, Tu sentiras mille pensées, Des herbes, des feuilles froissées Et des bois morts, monter vers toi. Et devant la terne verdure, Songeant qu'ici-bas rien ne dure, Que tout passe, fleurs et beaux jours, A cette nature sans flamme Tu pourras comparer, jeune âme, Mon cœur, pour toi brûlant toujours!

Poésie Mois D Octobre 2011

le poème de la Loire Les fleuves, n'allant que de leurs existences, n'invitent personne A les regarder mais, des dizaines de fois, j'ai vu couler la Loire, Suspendu à ses rives qui sont des lèvres béantes de silence. Les fleuves sont femmes qui mettent bas des paysages reposés Et muets, parler du monde étant souvent d'un bavardage Inacceptable comme on en parade. Les fleuves nous nient et, En même temps, nous naissent en nous attirant dans leurs lits Qui est la vie même. Poésie du mois d'Octobre - Ecole Maternelle/ Classe des MOYENS. Comme on longe le fleuve, la voix humaine Perd en puissance. La Loire nous ramène à ce qui la nourrit, le Silence de toutes les choses, l'irréversibilité du vent avec le clair Passage des eaux.

La tendresse On dit que la tendresse est de l'amour usé Par la longueur du temps, les chagrins et l'espace, Qu'elle est le tain pâli qui efface les glaces Ou la longue habitude des mots, vieux, usés. On croit que la tendresse est une planète morte D'avoir trop brillé dans le bleuté des nuits Comme un feu qui s'éteint sous la cendre d'ennui Ou un fardeau léger qu'on coltine et supporte. La tendresse serait tout au bout de sa course Un typhon endormi bercé par les hauts-fonds, Un ris de vaguelettes en robe de mouton, Un clapotis léger sous l'œil de la Grande Ourse. La tendresse, mon Amour, c'est bien tout autre chose. C'est, dès que tu me quittes, avoir perdu tes yeux, C'est, lorsque tu reviens, un doux baiser joyeux, C'est chaque jour qui naît pouvoir t'offrir des roses. Poème Mois d'octobre - François Coppée. C'est t'écouter parler de tant de petits riens, C'est te prendre la main, la garder et se taire, C'est avec émotion penser aux solitaires, C'est avec pudeur te dire « chérie, viens ». La tendresse c'est, ému, te regarder dormir, C'est caresser tes rides avec le bout des doigts, C'est penser au désir en ne pensant qu'à toi, Aimer tes cheveux blancs et savoir te le dire.