Ensemble D Animaux Cohabitant Dans Un Meme Gîte Urbain

Actuellement, en fait de cohabitation, on reste plutôt chacun dans notre coin, et si un animal sauvage empiète sur nos plates-bandes (par exemple, une fouine dans nos combles), c'est « tu sors, ou je te sors ». RFI savoirs, Des animaux très solidaires. De même, s'il entrave le bon déroulé de travaux publics, on ne va pas hésiter à le déloger, même s'il s'agit d'une espèce menacée en période de reproduction… Le comportement que nous réservons à la majorité des animaux non-humains, c'est l'ignorance, l'expulsion, ou la traque. Quant aux rares qui bénéficient d'un capital sympathie, paradoxalement, ils font parfois les frais de notre méconnaissance sur leur biologie et de notre envie de vouloir faire mieux que la nature. C'est, par exemple, le cas des hérisson, que les gens veulent souvent adopter, mais dont l'alimentation est complexe… La cohabitation avec la faune sauvage, selon nous, doit commencer par une bienveillance justement dosée – les bonnes intentions mal placées peuvent causer plus de dégâts que l'indifférence – envers les animaux qui nous entourent.

Ensemble D Animaux Cohabitant Dans Un Meme Gite Saint

Autre expression digne de ces temps de pandémie, il s'agirait de trouver les « gestes barrières » à mettre en place pour éviter que les animaux sauvages se comportent de manière telle qu'il faille ensuite les capturer ou les euthanasier. Colocation, habitat partagé, groupé, participatif et béguinage. – KAMATSUGI. Par exemple, aux États-Unis et au Canada, un arsenal de mesures est en place pour ne plus nourrir les ours – car « un ours nourri est un ours mort », stocker les déchets dans des conteneurs fermés ou inaccessibles, supprimer les mangeoires pour oiseaux entre avril et janvier, placer les mangeoires des animaux familiers à l'intérieur, ne pas composter des aliments gras, etc. Des mesures très concrètes – bien jointurer les toits pour qu'une famille de loirs ne s'installe dans les combles en est une autre – pour que n'interviennent pas les conflits de voisinage inter-espèces. Il s'agirait, plus largement, de ne pas penser contre la nature, mais avec elle, en cherchant à mieux connaître les comportements et habitudes de nos nouveaux voisins, en écoutant par exemple ce que des chercheurs comme Vinciane Despret ou Baptiste Morizot ont à dire de la relation qui peut s'établir avec les oiseaux ou les loups, et en s'adaptant à eux sans les chasser.

Une mixité appréciée par les locataires, à l'instar de Thomas Radenac " C'est très plaisant de pouvoir se retrouver dans la salle commune. On fait des soirées foot ou pizzas avec les étudiants et quelques personnes âgées se joignent même à nous. " Les parties communes ont été pensées pour que chaque génération puissent se croiser et échanger. " Il n'y a qu'un ascenseur pour toute la résidence, et qui dessert à chaque étage un grand hall spécialement aménagé pour que les personnes puissent s'asseoir et discuter " indique Marielle Fritz. Ensemble d animaux cohabitant dans un meme gite saint. " J'ai l'impression que l'envie d'habiter dans une résidence partagée fait que les gens sont, d'office, plus sympas. Les relations entre voisins sont très agréables ici. " Le logement inter-générationnel est peut-être la clé pour retrouver à la fois du lien social et une cohabitation apaisée avec ses voisins.